The Battle of the Caribbean
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 Beckett et ses troupes

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Fauve noir
Davy Jones [inactif]
Lord Cutler Beckett
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Fauve noir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 13:27

Si le Capitaine avait dû qualifier les évènements qui suivirent, il aurait immédiatement pensé au mot "désastre". Le Mur Bleu, la Dame Blanche et l'Eventreur avaient été touchés par les canons ennemis de part leur puissance et leur force de projection. L'Intrépide semblait s'être chargé de tirer des volées de boulets de canons en nombre dans le but certain bien qu'invérifié de la position du Capitaine Aaron de percer les voiles et les mâts, en plus de la coque. La Douce Candy avait pu introduire à l'intérieur de l'Artémise, percée de boulets de canons, ses 30 hommes dont 10, à en juger par les cadavres qui étaient tombés à la mer, avaient failli à leur tâche.

L'Artémise, elle, était mal en point. Il s'agissait là, de part la perte des deux personnes essentielles, d'une véritable perte de contrôle du bâtiment. Attaqué par les boulets à l'exterieur et les 20 pirates de combat restants à l'intérieur. Cependant, il semblait que la Renommée faisait office de protection pour l'Artémise. Quoiqu'il en soit, cela ne changerait pas grand chose concernant l'intérieur. Même si les pirates dans l'Artémise subissaient les coups de feu, cela ne les empêcha pas, car il ne s'agissait pas de leur navire, d'envoyer des grenades sur les soldats avant, craignant l'impact, d'aller directement en direction des réserves de poudre. Des soldats arrivants de la dîte réserve, portant des tonneaux de poudre, subirent un malheureux tir de pistolet qui fit exploser trois barils sur les lieux, faisant littéralement sauter l'endroit. Malheureusement, la moitié des pirates étants directement sur les lieux, alors que les dix autres tardaient à arriver, reçurent également l'explosion de plein fouet. Ce fut un carnage de nombreux soldats et des dix pirates, dont il ne restait plus qu'un souvenir de patrie et d'honneur de mission. Cependant, les six derniers pirates de l'attaque, car deux autres s'étaient fait tuer par un tir de grenades, et deux autres par tirs de mousquets( et ayants servis de boucliers aux six survivants qui s'étaient empressés de se servir des cadavres comme boucliers où venaient se loger els balles), avaient toujours une mission de destruction intégrale du navire, ils arrivèrent donc dans la zone de la réserve de poudre encore là. Ils ordonnèrent, deux d'entres eux cachés pour faire tout exploser si jamais les quatre autres venaient à se faire tirer dessus, aux soldats encore présents de partir, sous peine qu'un malheureux tir ne s'abatte sur la réserve de poudre, faisant ainsi exploser le navire. Quatre pirates se positionnèrent après le départ des soldats juste derrière les tonneaux de poudre, couchés, les pistolets pointés sur les barils de poudre. Ainsi, quiconque viendrait dans la salle et tirerait se ferait d'une part descendre par grenades et tirs et s'exposerait en tirant à faire exploser le bâtiment.


Cependant, les pirates ayants pénétrés dans l'Artémise étaient grands et cela posait problème. Les soldats pourraient en effet, avec d'excellents viseurs, les toucher sans atteindre la réserve de poudre. Aaron comptait cependant sur la logique de ses hommes qui s'empresseraient alors de tirer dans la réserve de poudre avant de tous se faire tuer.

La Renommée, excellent bâtiment de 32 canons, faisant feu, il fallait lui répliquer, et le Ventre Bleu était le navire idéal pour cela. Le problème était que ses canons ne possédaient pas une portée assez longue pour l'atteindre en vue des positions, et il fallait donc le rapprocher. Avec lenteur certes, mais tout était possible.

Afin d'aider le Ventre Bleu à se rapprocher sans se faire couler, l'intervention d'un ou deux autres navires était nécéssaire. Des navires résistants, comme le Mur Bleu et la Colombe Dorée. Le problème étant que les autres fronts s'en trouvaient pour le peu légèrement libérés, c'est pourquoi les autres navires tachaient d'attirer l'Intrépide, le Flamand et les autres.

Ainsi, avec une faible vitesse mais couverts de loin par le Saphyr Bleu, navire de canons à longue portée qui, de sa nouvelle position, pouvait atteindre facilement la Renommée de ses canons faibles cependant. Afin de protéger les navires intervenants, le regroupement des autres était nécéssaire, mais l'ennemi commençait alors une autre manoeuvre. Il comptait les bombarder efficacement et protéger d'autres navires, mais le Capitaine du Léviathan ne voyait pas les choses ainsi. Il continua malgré tout la manoeuvre, les autres navires servants de boucliers aux intervenants contre la Renommée et d'autres navires qui agaçaient Aaron à toujours tirer sur plusieurs ponts, cassants le bois, et qui décida de faire taire la plupart d'entres eux en leurs envoyants des boulets de canons sur les ponts. La manoeuvre fut lente, Aaron vit un boulet de canon atterir prêt d'un pirate de la Dame Blanche pour le faire tomber à l'eau, mais dans l'ensemble assez réussie, même si les dommages infligés aux navires pirates étaient certains, si l'on tenait compte du fait que certains pirates dûment prendre le relai et dont le teneur de la barre, dont Aaron prit la place, et paix à l'âme de l'homme en question (encore un boulet).


Feu! Hurla Aaron.


Le Mur Bleu, le Saphyr Bleu mais le simple temps de permettre aux navires de s'avancer, avant de reprendre son combat contre d'autres navires, et la Colombe Dorée firent tous trois feu sur la Renommée:

La Colombe Dorée, navire efficace pour toucher l'ennemi à de nombreux endroits, fort de ses 42 canons en tout, se servit de son atout non négligeable afin de bombarder l'ennemi en continue. Ses petits canons, grâce à de bons viseurs sur le pont, lui permettaient d'atteindre les tireurs ennemis pour la plupart. La Renommée se retrouva envahie d'un feu continue de la Colombe Dorée qui, avec ses canons divisés par deux (car un seul de ses deux bords était pointé sur l'ennemi, ceux de l'autre bord se chargeants de viser les canons de navires ennemis intervenants sur les ponts afin de les maintenir à distance en visant les tireurs des ponts adverses), et donc avec 21 canons plus le pont. Il s'agissait d'une volée de 10 canons, puis de 11, de 10, de 11 et ainsi de suite pour ne point laisser le temps à l'ennemi de souffler et de reprendre le contrôle du combat.

Le Mur Bleu, Aaron le savait assez résistant pour tenir longtemps face à des tirs mais il craignait que son poids conséquent ne lui joue de tours, il avait donc préféré le placer non loin de la Renommée, afin de réduire l'efficacité des canons ennemis, qui pour les plus hauts auraient du mal à l'atteindre, même si cette manoeuvre lui avait valu de se retrouver les voiles percées, et la coque avec quelques trous en plus. Aaron maugréa, déjà qu'il n'était pas très rapide....
Cependant, avec ses 18 canons de 24 et 18, ce furent des volées efficaces, dangereuses et... agaçantes, car par le temps qu'il fallait pour reprendre un tir d'ensemble après l'autre, on ne savait jamais quand il allait tirer: des fois une fois après l'autre, 4 canons après 5, ou les 9 du bord concerné en même temps, ou 4 puis 5, et jamais dans le même ordre. Donc, par ses volées déconcertantes, il permit de bien percer la coque du navire ennemi rapide et maniable. Aaron comptait beaucoup sur cette manoeuvre car, si bien réalisée, elle permettrait de renverser le cours du combat en détruisant deux navires l'un à la suite de l'autre.

Le Saphyr Bleu en profita pour se retirer du terrain. La Colombe Dorée et le Ventre Bleu, forts de leurs volées destructrices et imprévisibls, lui permettaient de se retirer, et l'état du navire ennemi se faisait sentir, surtout que, protégeant l'Artémise, on ne pouvait dire que celui-ci-ci ne lui aie été d'une grande utilité.

Mais déjà, de nouveaux ordres étaient donnés. Un pavillon noire fut élevé dans les airs sur un mât de la Dame Blanche, signe pour le Léviathan de se replier. Ce drapeau n'avait aucune utilité en tant que reconnaissance pour les autres navires mais Aaron, qui avait prit soin d'en emporter un sur la Dame Blanche en quittant le Léviathan, avait donné sa signification à son équipage, ou plutôt ce qu'il en restait après la bataille de la baie des naufragés. Les pirates du Léviathan avait visiblement compris, et certainement donné les indications, ou plutôt les ordres au hai peng car les deux navires de retraits quittaient les lieux. Il fallait à tout prix chercher de l'aide dans l'hypothèse ou le Commandant de Boisnoir ait appelé encore deux ou trois navires. Le Black Pearl, navire le plus rapide, compenserait le temps qu'il faudrait mettre à trouver le dit navire, et il serait certainement bientôt ici. Quand à l'Endeavour, s'il décidait de prendre part au conflit, si le plan de Teague Sparrow avait marché, c'était tant pis pour lui...

Malheureusement, les navires ennemis prenaient une autre stratégie: l'Intrépide, le Saint-Esprit et le Neptune tâchaient de se mettre en ligne pour viser l'Elegan. Aaron fit immédiatement signe au navire.


REPLIEZ-VOUS! Hurla t-il. REPLIEZ-VOUS!

Heureusement, le capitaine de l'Elegan n'était pas assez stupide pour tenter de mesurer son navire à 74+84+64 canons = 212 canons. Seul le hasard pouvait désormais déterminer si l'Elegan s'en sortirait. Ses bordées de feu n'était rien face à celles de l'ennemi. Il eut en revanche l'intelligence de laisser la barre à son second pour tirer, excellent viseur, une balle dans le bras du teneur de la barre du premier navire de la ligne.

La belle organisation de la France s'effondra: le premier navire de la ligne vira de bord, mais pu reprendre rapidement contrôle, mais pas assez pour permettre un feu assez puissant sur l'Elegan et lui permettant ainsi de s'enfuir, bien que troué de toutes parts précédemment. Aaron avait assez bien suivi pour voir que le capitaine touché avait, voyant qu'on le visait, confié la barre à un autre homme dont il s'était servi comme bouclier mais, craignant sans doute pour sa vie, n'avait tenu la barre. Il ne s'agissait certainement pas du Commandant de Boisnoir, en admettant que celui-ci se soit trouvé sur le bateau en question, ce dont Aaron doutait puisqu'il voyait mal un homme aux ordres de Boisnoir le sacrifier, il ne s'agissait donc pas de Boisnoir qui avait été touché, mais peu importait.

L'Elegan se dirigeait vers la Dame Blanche et l'Eventreur, mais Aaron hurla soudain:

A TERRE!

Malheureusement, le capitaine de l'Elegan ne reçu pas l'ordre à temps. Aaron avait en effet vu Boisnoir, fou de rage, viser le capitaine de l'Elegan avec un canon. Aaron vit le dit homme se prendre le boulet en plein dans l'abdomen et se retrouver propulser à l'arrière du bateau où il fut embroché. Aaron maudit intérieurement la construction navale française avec des étranges piques sculptés dans le bois sans doute pour le style.

Amen...

Mais l'heure n'était pas aux prières. Le second, éberlué par ce qui venait de se produire, ne s'était pas dirigé vers la Dame Blanche mais vers la Rennomée et ce très lentement. Le second se fit tirer dessus et il ne restât désormais pour seul personne à reprendre la barre qu'un marin qui venait visiblement de prendre le départ de la mer.

Non... Pria Aaron.

Si! L'Elegan alla se positionner en face de la Renommée par et un déluge de feu commenca. Un autre marin, bien plus compétent, vint prendre la barre et vira afin de sauver le navire endommagé. Heureusement, les autres navires présents sur le terrain avaient pu lui sauver la mise, car la Renommée devait se concentrer avec ses lourds canons sur plusieurs vaisseaux à la fois, réduisants ainsi la puissance d'impact sur l'Elegan. L'Elegan qui essayait tant bien que mal de reprendre un certain contrôle.

Aaron maugré une nouvelle fois: à voir l'état de l'Elegan, quelques coups de canons suffiraient certainement à le mettre hors d'état de nuire. L'avantage, en revanche, résidait dans le fait que la Renommée elle non plus n'en avait plus pour longtemps, et l'Artémise derrière la Renommée, devait déjà geindre sur son sort prochain.

Les pirates s'en sortaient donc bien jusque là. Malheureusement, on ne pouvait en dire autant concernant les déluges de feu qui touchaient les autres navires. Aaron faillait à un moment se faire tuer par un tir de canon de 32 qui le rata de peu. La Dame Blanche, l'Eventreur se trouvaient donc dans une position très inconfortable avec le reste de la flotte.

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Fauve noir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 13:27

S'ils se divisaient, ils se feraient canarder jusuq'à la destruction, il fallait agir avec synchronisation.

Heureusement, on pouvait toujours compter sur le Saphyr Bleu pour sauver la situation. Celui-ci allait, lentement, perdant de son bois à chaque instant certes, mais extremement rapidement, se coller à l'Intrépide. Il était trop petit pour être attaqué des canons les plus hauts, et assez long pour entreprendre un gros feu, même d'une seule rangée. Son équipage déjà entreprenait de passer par les canons afin de déstabiliser le navire. Inutile de préciser que la plupart se firent tuer en tâchants de monter, et que le Saphyr Bleu se retrouva dans une bien mauvaise posture. Cependant, presque tout son équipage se retrouva dans la batterie la plus basse et entreprit à coups de grenades de massacrer quiconque se trouvait sur le terrain. La vie du Saphyr ne tenait qu'à un fil mais il fallait parfois se sacrifier pour ses idéaux. Si le plan fonctionnait, l'Intrépide n'en aurait plus pour longtemps mais Aaron craignait l'intervention des soldats qui étaient bien 3 fois plus nombreux qu'eux.


Mais il ne fallait pas se reposer sur cette chance qui s'offrait à la piraterie. Les boulets continuaient de fuser. Il avait agir vite. Si le Spahyr était mal parti, le Naptune, le Saint-Esprit et l'Intrépide se firent attaquer de féroces boulets venants de la Dame Blanche et de l'Eventreur. Les navires encore "inutilisés" en firent de même.

Le Léviathan et le Hai Peng quittaient les lieux, le Ventre Bleu et la Colombe Dorée entreprenaient de détruire la Renommée puis l'Artémise, la Dame Blanche et l'Eventreur visaient quant à eux l'Intrépide, le Neptune et le Saint-Esprit mais pour couvrir leur retraite.

La Célèste Opale de 35 canons, la Voile Noire de 36 canons et le Sub West de 33 canons pouvaient eux aussi offrir du soutien. Du côté de la Renommée, qui devait se priver du feu de l'Artémise qu'il protégeait, cela se passait bien, mais pour ce qui était de l'Intrépide, du Neptune et du Saint Esprit, la bataille était loin d'être gagnée.

En faisant le calcul, on se retrouvait avec 60 canons environ pour l'Eventreur et la Dame Blanche, plus 104 canons pour le reste, ce qui faisait en tout 164 canons plus les 20 du Saphyr Bleu pour le moment. Les pirates étaient largement surclassés mais seraient bientôt aidés si la Renommée et l'Artémise étaient détruites à temps. De plus, il fallait songer que le nombre avait ses avantages.

Les trois navires ennemis devaient se concentrer sur cinq bâtiments à la fois plus petit et donc plus durs à viser. Les pirates devaient faire preuve d'intelligence. Tous les navires pour les rangées nourrir le feu sur le Neptune, et pour les ponts sur l'Intrépide. Le Saint Esprit ne subissait rien pour le moment et c'était un bien mauvais calcul, donc la Dame Blanche rectifia son tour et s'y attaqua à coups de canons, même si ses chances étaient minces...
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James Norrington
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 15:54

/!\ Très jolis messages,capitaine,mais attention tout de même au double-Post... Rolling Eyes /!\
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Fauve noir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 16:23

d'accord ^^
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Marc de Boisnoir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 2:13

Boisnoir regardait le déroulement de la bataille d'un oeil expert et objectif. Par-delà la fumée, il imaginait aisément les deux frégates soumises à un feu d'enfer et en train de répondre aussi bien que possible, leurs membrures faibles devaient moins bien supporter les coups que celles quasi-impénétrables des vaisseaux de ligne. Son analyse n'aurait pas pu être plus juste. A à peine un mille et demi de là, les deux frégates étaient accablés sous un feu d'enfer et devait répondre du mieux qu'elle bien que l'ennemi ne puisse pas s'approcher trop en raison du vent. Cependant cela aurait pu être pire, confronté à un ennemi supèrieur en nombre et en nombre de canons, les deux frégates avaient des atouts majeurs: l'organisation, la précision et la discipline. Les manoeuvres, la précision de leurs tirs et le temps de rechargement étaient supèrieurs à ceux des pirates de plus les pièces étaient plus lourdes et donc plus puissantes. Elles tiraient par bordée avec une mortelle précision qui dégréait les adversaires, trouant les voiles, abattant les espars et frappant les mâts. Ainsi la vitesse qui était l'atout principale des pirates se voyait réduit. Les Français étaient habitués à cette tactique de tirer à démâter, tactique qui si elle était efficace pouvait déterminer du sort de la bataille.

Mais l'autre avantage que présentait la présence des frégates était qu'elles distrayaient les pirates des vaisseaux de ligne qui s'approchaient de leur ligne, de plus en plus près. Bien que soumises à un feu d'enfer, les frégates ne couleraient pas, ce genre d'évènements étaient très rares contrairement à l'idée reçue, mais elles pouvaient toujours être dégrées ou désemparer, réduites à l'état de ponton, auquel cas, il faudrait qu'elles continuent à retenir l'attention des pirates et à leur riposter violemment. De la dunette du Saint-Esprit, Boisnoir voyait les voiles des pirates se consteller de trous. Il attendait patiemment d'en arriver au contact alors que l'Intrépide ouvrait déjà le feu sur un navire pirate alors que ce dernier qui lui présentait sa hanche bâbord ne pouvait répliquer de manière efficace. Les Français devaient utiliser au maximum la supèriorité de leur tir à cette distance où celle des pirates étaient inefficaces.

Ce dernier réagit face au péril et lança un navire à l'assaut de l'Intrépide, mais Fauve Noir avait trop hésité avant de prendre l'avantage du vent et avait visiblement préféré se concentrer sur l'appât -ou la menace- que constituait les deux frégates. Maintenant un navire léger fonça grand largue vers le vaisseau de soixante-quatorze, ce dernier lui lâcha une bordée qui le désempara presque totalement et défonça sa coque, bien que troué le pirate continua sans se détourner. Le temps de rechargement des Français était plus lent que celui des Anglais et l'Intrépide lui lâcha deux autres bordées alors que les Britanniques en auraient envoyé trois. Le Saphyr n'était plus qu'une épave lorsqu'il s'accrocha aux flancs du Français. Bas sur l'eau, il échappait aux canons de 18 et momentanément à ceux de la batterie basse. L'équipage fut décimée par la mousquetterie et la mitraille du Français mais passa tout de même à l'abordage. Il fut violent, le perroquet de fougue de l'Intépide s'abattit d'un bloc et les restes de mâtures du pirates s'effondrèrent. Les coups de feu résonnèrent dans les flancs, quelques grenades, puis la réplique des cannonniers et des soldats de garde. Les pirates étaient défaits et au prochain coup de roulis, les quelques canons de 36 en mesure de riposter ouvrirent un feu plongeant sur le pont du Saphyr qui troua la coque et le condamna. Mais la manoeuvre du pirate avait été hardie et avait désorganisé la ligne française. L'Intrépide était ralentie et n'avait pu arroser les navires pirates successivement. Lorsqu'il se dégagea, le Saint-Esprit était sur le point de le dépasser.

Le Neptune, soumit à un feu nourri comptait déjà une demi-douzaine de morts et une quinzaine de blessés ainsiq ue quelques dégâts matèriels. Il suivait le Saint-Esprit et arrosait les pirates de l'avant-garde qui passaient à portée en tirant à démâter avec boulets à deux têtes ou boulets ramés qui créaient de lourds dégâts au gréément. Les boulets qui l'atteignaient étaient de faibles calibres alors que l'Intrépide avait subi un feu plus puissant, les dégâts causés à sa coque étaient plus légers. Le tir par bordée continuait, plus lent mais plus dévastateur que celui des pirates.

Lorsque le Saint-Esprit ouvrit le feu sa lourde bordée défonça la hanche de l'Eventreur et la suivante fit de même avec la Dame-Blanche. Le vaisseau-amiral était presque bord à bord avec l'Intrépide qui se réorganaisait et du ralentir la marche pour le laisser le dépasser en se réorganisant. Fâcheuse nécessité, mais elle permit à Boisnoir de voir que le Flamand et ses cinquante-six pièces seraient bientôt en mesure de rejoindre l'action. De leur côté, les frégates avaient dépassé les derniers vaisseaux pirates, à savoir le Léviathan et le Haï-Peng et profitaient de cette acalmie du feu pour se réorganiser avant de revenir au contact avec le soutien des puissants navires de ligne et en utilisant l'avantage du vent pour remonter la ligne ennemie.

Mais Boisnoir s'arracha les cheveux ou plutôt la perruque lorsqu'il vit que le Haï-Peng et le Léviathan s'éloigner de la ligne en faisant force de voiles. Il avait souhaité les attaquer et les réduire en miettes sous son feu avant de s'emparer. Le Léviathan avec ses près de 70 canons était un beau vaisseau, bien que lourd, il aurait fait une belle prise, d'autant qu'après sa bataille contre le Royal-Louis, il n'était qu'une épave avec à peine quelques hommes valides et quelques canons en mesure de riposter aux siens. Ah! Rage! Il faudrait s'en passer car il ne pouvait se distraire de l'anéantissement de la flotte pirate. Les grééments de ces derniers avaient soufferts mais aussi leurs coques et leurs équipages alors que les vaisseaux de Boisnoir plus résistants pouvaient encore donner le meilleur d'eux-même, Boisnoir savait qu'il fallait attaquer aussi prit-il une décision.

L'Intrépide poursuivrait sa route et couperait celle du Sun-West en balayant la poupe du Ventre-Croqueur au passage, en s'introduisant dans le trou causé par le départ de l'Elegant qui lui ouvrait une allée. Mais le Saint-Esprit, le Neptune et le Flamand s'attaqueraient aux quatres autres bâtiments de l'arrière garde en l'enveloppant. Ainsi soumis à trois bordées d'enfilade successives et dévastatrices, le Ventre-Croqueur, le Voile-Noir, la Colombe Dorée et dans une moindre mesure l'Elegant seraient massacrés et réduits à l'état d'impuissance par les lourdes pièces françaises. Ils seraient isolés des quatre gros navires de tête, la Dame-Blanche, l'Eventreur, le Mur-Bleu et la Céleste Opale, qui devraient virer de bord, manoeuvre longue ou périlleuse pour venir à leur secours seule la Céleste Opale pouvait ésperer soutenir rapidement ses camarades.

-Signalez au Neptune et au Flamand de suivre la route du vaisseau-amiral mais que l'Intrépide poursuive la manoeuvre prévue. Signal aux frégates : -Engagez l'ennemi au plus vite!

La manoeuvre de Boisnoir était hardie et actuellement imparable. En laissant passer sa chance, l'ennemi avait laissé la victoire à Boisnoir. En agissant ainsi Boisnoir isolait les cinq navires de l'arrière-garde ennemie et réduisait à néant l'avantage numérique des pirates en les contraignant à un combat rapproché un quatre (six quand les frégates seraient de retour) contre cinq mais où la puissance de feu et la discipline des Français domineraient la partie largement. Suite aux tirs précédents, les grééments ennemis avaient soufferts et laissaient les vaisseaux de Boisnoir en position de force. Boisnoir eut une pensée pour le chef des pirates qui visiblement se trouvait sur l'Eventreur et ne put s'empêcher d'admirer sa défense. Il anticipa sa douleur lorsqu'il assisterait quasi-impuissant à la destruction de ses cinq navires, mais il avait laissé passé sa chance, tel était le prix de la défaite. Il avait au moins sauvé le frêle Haï-Peng et un Léviathan très éprouvé et pouvait éviter la destrcution des quatres navires de tête. Les deux frégates avaient beaucoup soufferts et l'Intrépide avait subi de grosses pertes en comparaison de sa force et de celles des adversaires, mais tel était le prix pour que le plan de Boisnoir marche. Quelques toises séparaient les vaisseaux français de la victoire et la canonnade continuait à faire rage. Les pertes et les dégâts étaient lourds dans les deux camps, mais la victoire avait choisi le sien. Maintenant que les navires de tête pirates avaient dépassé les vaisseaux de ligne, il leur faudrait un certain temps avant de se porter au secours de l'arrière-garde et d'ici là, le sort de la bataille serait joué... Désormais aucun obstacle ne pouvait se dresser entre Boisnoir et la victoire. Alea Jacta Est.
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 4:59

Cette fois, il était temps d'en finir avec les frégates ennemis. Deux frégates d'un coup, cela était en effet plus qu'interressant, et cela permettrait d'alléger les pertes des pirates.

La Renommée protégeait l'Artémise. Si la Renommée décidait de fuir, l'Artémise serait décimée. Si la Renommée restait, c'était elle qui risquerait alors de se faire décimer, cruel dilemne...

Le plan était en marche. Les ordres qui avaient été donnés aux 30 pirates étants pénétrés à l'intérieur de l'Artémise étaient clair. A présent, l'acte final ne saurait tarder.

Aaron, regardant une dernière fois en la direction de l'Artémise, cachée par le Neptune, souria.

Visiblement, la situation du côté de l'Artémise semblait avoir échappé à l'ennemi, sans doute en raison de l'absence de ses dirigeants hiérarchiques. A l'intérieur, justement, à la réserve de poudre, les armes à feu étaient pointées sur la réserve de poudre. Les pirates survivants tirèrent sur la réserve de poudre de l'Artémise.

Le Capitaine du Léviathan regarda la scene, et dit si lentement que l'on aurait pu voir là l'image d'un digne concquérant savourant l'instant présent:

Victory...

Un grand boum retentit. L'Artémise explosa par l'explosion de sa réserve de poudre sous les yeux du dirigeant de la flotte pirate. Celui-ci savourant l'instant et regarda la déflagration qui alla marquer la fin de ce qui fut un brillant navire des forces Francaises d'outre-mer.

Cependant, il ne fallait point s'attarder sur cet heureux évènement. Il restait la Renommée à mettre hors d'état de nuire et l'Elegan semblait vivre ses dernières heures. Mais il ne fallait point se laisser abattre, car bientôt viendrait l'heure de la mise en place de l'une des stratégies d'abordage préférées du Capitaine Aaron, bientôt...

N'importe qui aurait vu la bataille de la baie des naufragés aurait aisément compris que les couverts étaient l'arme préférée du capitaine. Même les casseroles et autres étaient en nombre impressionnant à l'intérieur des navires de l'alliance depuis que le Léviathan avait intégré celle-ci et lui avait fait bénéficier d'atouts non négligeables.

Des boucliers? Des morceaux de bois durs et épais? Non, rien de tout cela. Simplement des couvercles de casseroles et autres ustensiles de cuisine dont les pirates sur l'Elegan, parés à l'abordage, s'équipèrent. Ils gardaient tout de même leurs sabres.

Voilà quelle était actuellement la situation sur l'Elegan dont l'équipage à utiliser une manoeuvre dangereuse mais indispensable.

Le pirate à la barre fit virer l'Elegan d'un grand coup. L'Elegan ne seût se rapprocher suffisament de la Renommée pour s'y coller, mais permit tout de même aux pirates de l'Elegan, à l'aide de cordes, de s'élancer sur le pont ennemi. La manoeuvre coûta quelques pirates supplémentaires et, lorsque ceux-ci eurent finalement envahis le pont, la nouvelle bataille commenca.

Il était temps de tester cette nouvelle tactique. Les pirates s"armèrent" des casseroles et autres qui leur serviraient de boucliers contre l'ennemi. Ce fut une manoeuvre incroyable mais pourtant vraie: les ustensiles de cuisine utilisés comme boucliers devant, par le nombre de pirates à l'abordage, permettaient, malgré les meurtres par balles et les coups de sabre répétés, de protéger les envahisseurs. Cependant, le meilleur était à venir: Les pirates hurlèrent:

Devant!

Une partie des pirates se positionnèrent devant d'autres. Il y eut alors une grande poussée des boucliers ustensiles de cuisines et les soldats furent violemment repoussés. La seconde partie des pirates, celle restée derrière la première, vinrent prendre le relai. Ils entreprirent eux aussi, malgré les meurtres, de repousser les soldats de l'autre côté du pont. Tout tourna ainsi:

Les deux lignes de pirates, la première devant qui pousse avec les boucliers ustensiles, celle derrière qui prend le relai juste après. Puis vint le moment fatidique où arriva ce qui devait arriver:

Les soldats, repoussés par la tactique de poussée des pirates, tombèrent de l'autre côté du pont, pour tomber à l'eau en masse.

A présent, tous les pirates de l'Elegan devaient quitter le navire. Tous passèrent à l'abordage mais, à peine vingt tout au plus furent passés de pont, que l'Elegan explosa, emportant avec lui les malheureux pirates n'ayants point changé de bord à temps.

Cependant, la disparition de l'Elegan permit de reprendre un parfait feu sur la Renommée à partir de la Colombe Dorée et des autres.

Les pirates tâchaient de semer le désordre dans la Renommée, massacrants tous ceux qui venaient à les affronter (ou se faisaient massacrer eux aussi d'ailleurs). Une balle fut tirée dans l'homme à la barre, et sans contrôle, la Renommée était dans une bien mauvaise posture. Prise sans arrêt d'assault, désorganisée peu à peu par les volées continues et imprévisibles des navires pirates, et dans le désordre à l'intérieur. Ce navire n'en avait plus pour longtemps...

Mais, car il y avait bien un bémol à ce plan, ils semblaient que les navires de ligne aient décidé de prendre l'avantage du vent pour faire feu à la fois sur la première partie de la flotte, celle les attaquants, et la deuxième, celle attaquant les frégates, ou la plutôt, à présent que l'Artémise n'existait plus.

Aaron étudia la situation grâce à sa longue vue:

L'Eventreur, la Dame Blanche et le Sun West étaient coupés du combat, ainsi que la Célèste Opale, qui opposait désormais le Ventre Bleu et la Colombe Dorée, pris tout deux en étaux, au Saint Esprit, à l'Intrépide et au Neptune. Le Flammand, quant à lui, arrivait, mais Aaron ne s'en soucierait point pour le moment.

Donc, si Aaron avait tout suivi, le danger était concentré sur seulement deux de ses navires. Cependant, Aaron voyait les choses tout à fait différemment. La Colombe Dorée décida d'envoyer des pirates supplémentaires sur la Renommée. Sous la présence des pirates déjà là, et ceux qui arrivait, la Renommée serait bientôt entre les mains des pirates. Voilà qui leur facilitait grandement la tâche, car si cela marchait, les pirates auraient un navire en plus et les français, un en moins. Aaron n'était point un pirate pour rien.

A présent qu'il fallait riposter, les pirates décidèrent qu'il était temps de passer à une nouvelle tactique que Aaron appréciait beaucoup pour son côté rafraîchissant. Les navires ne pouvaent revenir sans entreprendre une longue démazrche à cause du vent certesz, mais en était il vraiment pour ce qui était des hommes revenants en barques? Il était à présent temps de le vérifier.

Les hommes, en une trentaine de barques venants de quatre ou cinq bâtiments arrivèrent. La Célèste Opale, qui pouvait revenir faire feu, contrairement aux autres, assurait la couverture des revenants.

Ainsi, lorsque tout fut mit en place (malgré la perte conséquente de bois des navires présents, aussi bien pour un camp que pour l'autre, les pirates en barques tâchèrent de passer à l'abordage par les batteries de l'Intrépide. Ils prirent la plus basse d'entre elle. Un tir de canons retentit, faisant taire la première intrusion par quelques homems à l'eau. Cependant, une réplique quasi-immédiate de la Célèste Opale permit d'offrir le laps de temps nécéssaire pour pénétrer dans la batterie. La première chose que les pirates firent fut de tirer une volée de balle, comme leurs ennemis. Plusieurs hommes y restèrent et une bataille s'engagea alors. Le spirates usèrent de grenades pour attaquer l'ennemi. Ils se chargaient également de couper les cordes maintenants les canons à leurs places et ce pour permettre à la Célèste Opale de prendre un certian avantage sur l'Intrépide, navire déjà amoché, et une nouvelle fois attaqué. Les pirates entraient les uns après les autres sur le navire et une lutte des plus sanglantes commenca alors. La Célèste Opale profitait de cet atout non négligeable pour envoyer ses bouelts de canons aux canons de l'Intrépide encore effectifs. Bientôt, les pirates passeraient à l'abordage.

Du côté de la Colombe Dorée et du Ventre Croqueur, les deux navires avaient su profiter des attaques sur une frégate et un navire de ligne ennemi pour tâcher de gagner du terrain sur la victoire du mieux qu'ils le pouvaient. Les navires ayants été écartés du conflits pour le moment tâchaient de revenir.

La Renommée et l'Intrépide ne s'en sortaient pas bien du tout. Cependant, le Neptune et le Saint Esprit, eux, étaient d'une certaine manière plutôt tranquille. Aaron savait que s'il essayait de mesurer ses canons à ceux de l'ennemi, il perdrait à coup sûr. Il voualit donc adopter une autre stratégie, et il avait tout le temps d'y songer le temps que la partie de la flotte écartée ne revienne, mais ce n'était point cependant une raison pour ne rien faire.

La situation était la suivante: la Renommée, qui n'avait plus beaucoup de canons à opposer aux navires pirates, tâchait de s'en sortir malgré l'assault continue à l'intérieur même de la frégate et également concernant les bouelts de canons qui venaient sans cesse la toucher.

La situation était assez étrange, car en quelques sortes, les deux flottes étaient toutes deux prises en étaux: le Saint Esprit, le Neptune et l'Intrépide (qui essayait tant bien que mal de reprendre un certain contrôle de lui même malgré les assaults continus de la Célèste Opale et des hommes en barques) étaient pris en sandwich par d'un côté la Célèste Opale et de l'autre la Colombe Dorée et le Ventre Croqueur. La Colombe Dorée et le Ventre Croqueur étaient pris en étaux par d'un côté la Renommée (ou ce qu'il en restait) et de l'autre le Saint Esprit, le Neptune et l'Intrépide.

Les boulets de canons frapaient à tout va. La question actuelle était de savoir qui tiendrait le plus longtemps. Aaron penchait plutôt pour la flotte française d'outre mer et c'est pourquoi il comptait sur les navires de l'alliance en retrait pour mettre les bouchées doubles et revenir le plus vite possible, trois navires en plus ne seraient pas de trop, en effet.

Les pirates sur la Colombe Dorée et le Ventre Croqueur tâchèrent tout de même de tirer sur le capitaine du Neptune pour le mettre hors d'état de nuire. Raté! Le tir avait échoué, mais un pirate dans un coin visait à nouveau. Peut-être pouvait il permettre aux pirates de reprendre l'avantage.


le Léviathan et le Hai Peng avait désormais quitté els lieux et se dirigeaient donc vers une nouvelle île, où ils pourraient, d'après les renseignements des pirates, retrouver le Capitaine Jack Sparrow et son Black Pearl, afin d'obtenir du soutien...
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Marc de Boisnoir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 20:36

HJ : Hum... Hum... Pour commencer, les deux frégates, ont, comme je l'ai indiqué dépassé la ligne des pirates, et sont hors de portée mais je veux bien oublier ce détail. Je retiens donc que les deux frégates sont hors de combat pour le moment. La Renommée se répare et l'Artémise s'éloigne pour colmater les brèches... Bon je ne fais pas le difficile mais les pirates chargés d'atteindre la réserve de poudre de l'Artémise auraient du être morts depuis longtemps. Néanmoins la victoire semble être mienne car la tactique l'a emporté mouahah...

Le Saint-Esprit vint au plus près serré et son bâton de foc pointa sur celui du Ventre-Croqueur, alors que le Neptune suivait de près l'amiral. De son côté l'Intrépide poursuivit sa route et lâcha une bordée sur la hanche bâbord de la Céleste Opale mais en raison de la distance elle ne fut guère dévastatrice. En réponse, la Colombe, le Voile-Noir concentrèrent leur feu sur lui alors qu'il passait à portée (ils étaient les seuls en mesure de l'atteindre), puis ce fut au tour du Ventre-Croqueur de cracher fer et flammes de la bouche de ses lourds canons. Ces derniers trouèrent la proue de l'Intrépide et tuèrent plusieurs hommes dans les batteries en blessant une quinzaine. Mais le moment, tragique advint, l'Intrépide rompit la ligne pirate et cracha une pleine bordée en direction de la poupe fragile du Ventre-Croqueur. Les lourdes pièces de 36 et de 18 traversèrent le navire de part en part, défonçant les canons, faisant éclater les fenêtres de poupe, écrasant les membrures de proue, désoldarisant les jointures et tuant une grosse partie de l'équipage. point d'apothéose, de nombreux espars s'affaissèrent et le gouvernail fut mis hors d'usage condamnant le navire à la dérive et à la mise-à-mort.

Le Saint-Esprit, plutôt épargné jusque là essuya les bordées successives de la Céleste Opale, de la Colombe et du Voile-Noir, s'avançait majestueux et menaçant. Les boulets étaient toujours légers mais à cette distance causaient de certains dégâts et ils percèrent la muraille du français en plusieurs endroits tuant cinq hommes et en blessant encore plus. Il répondit en envoyant une ultime bordée à la Céleste Opale, puis essuyant un nouveau un tir nourri pénétra dans la nasse formée par la Colombe, le Ventre-Croqueur et fermée par le Voile. Le bruit des deux bordées de l'Intrépide domina le reste suivi par l'effondrement de la mâture du Ventre-Croqueur. A cet instant, le Saint-Esprit lâcha une bordée de ses quarante-deux canons lourds bâbord sur la Colombe qui causa de gros dégâts en défonçant sa poupe sans défense. Les boulets en enfilade durent réduire le navire à l'état d'épave piteuse et bientôt ce qui avait été une poupe élégante ne fut plus qu'un simple amas de bois délabré et détruit, encombré de toiles et d'espars, plus aucun mât n'était debout.

-FEU!!!

Une nouvelle bordée, tribord cette fois tira en direction du Ventre-Croqueur qui avait déjà subi le tir dévastateur de l'Intrépide. Les lourds canons de 24 et de 36, fauchèrent ce qui restait d'hommes valides sur le pont et les ruines d'un gréement en miettes. Les doubles charges saupoudrées de mitraille avaient tués, détruits, arrachés, anihilés tout ce qui pouvait l'être sur un pont à présent dégoûtant de sang... Les deux navires pirates dérivaient maintenant piteux vers la ligne des Français qui les soumettaient à un tir d'enfer. Le Neptune à son tour entra dans la danse et lâcha une nouvelle bordée d'enfilade sur la Colombe et une autre sur le Ventre Croqueur, les boulets de 24 et de 12 se frayèrent un passage dans les brèches creusées par ceux du Saint-Esprit, plus lourds et plus puissants. Ils en multiplièrent les désastres et causèrent de nouveaux ravages. Le Flamand qui enfin, toutes voiles dehors, avait rattrapé ses compatriotes s'engouffra dans la brèche.

La situation de l'Intrépide avait quelque peu changé et était déjà moins brillante, au lieu d'avoir pu continuer sa route vers l'Elegant, il avait subi l'assaut violent des embarcations des navires pirates qui s'étaient approchées sous couvert de la fumée et ainsi près de deux cents pirates montaient à son attaque. Il dut se désintéresser de l'Elegant et concentrer ses nombreux hommes à repousser l'abordage tout en tentant de maintenir un tir précis mais sporadique sur la poupe ravagé du Ventre-Croqueur. Autant dire que le combat au corps-à-corps était plus pressant et important que la canonnade mais les deux cent pirates armés jusqu'au dent donnaient du fil à retordre aux sept cents hommes du vaisseau français. Boisnoir était ainsi privé de son soutien pour attaquer l'Elégant et il devrait donc s'en passer.

Le Saint-Esprit essuya une pleine bordée du Voile Noir puis passa à raser sa poupe à moins d'une portée de pistolets, lui lâchant une nouvelle bordée puissante et dévastatrice qui eut pour effet le même désastre que sur les autres bâtiments. Il tira une bordée en direction de l'Elegant qui se trouvait à quelques encablures mais en raison de la fumée et de la distance, la brodée n'eut pour effet que de briser son mât de misaine et une partie du beaupré trouant quelques autres voiles. Puis infléchissant sa course ets'élougnant du lit du vent, il pivota et sa joue tribord percuta la proue de l'Elegant avec violence et les deux vaisseaux tremblèrent. Le beaupré de ce dernier crochèrent ses haubans de misaine et la mousquetterie nettoya les ponts du pirate.

-Feu à volonté!!!

Les canons français tiraient à une distance si faible qu'ils ne pouvaient assurément pas manquer leur cible mais selon les canonniers et leurs compétences non plus par bordée. Ils étaient bien décidés à venger la mort de leurs camarades. L'Elégant était condamné, la proue n'offrait guère que quelques canons en mesure de répliquer et la hauteur et la solidité des murailles françaises conférait au vaisseau-amiral un avantage incontestable et une position de force. Le tir nourri se poursuivait et bientôt la fumée de la mousquetterie et de la canonnade enveloppa les deux navires. Les autres vaisseaux pirates étaient isolés. Boisnoir comptait accabler les ennemis sous son feu avant de les réduire au silence ou de les éprouver assez pour qu'ils sombrent à l'instar du Saphyr qui après son accrochage avec l'Intrépide faisait eau de toutes parts.

Le Neptune s'accrocha au flanc bâbord du Voile qu'il harcela par ses canons et sa mitraille. Quant au Flamand après avoir lâché une bordée sur le Ventre Croqueur délabré et plus bas sur l'eau qu'une felouque, il rentra dans le vent et vint s'accrocher à la Colombe Dorée qui avait elle aussi subi le tir d'enfilade de ses vingt-huit pièces tribord. Contrairement aux deux autres vaisseaux français, les cent cinquante hommes de l'équipe d'abordage passèrent à bord de leur prise après une salve et l'amarinèrent aussitôt. En armant les canots qui avaient attaqué l'Intrépide, les pirates avaient dangereusement dégarnis leurs équipages.

Bientôt après plusieurs minutes d'un feu continu et dévastateur les Français cessèrent le tir et bondirent à bord des navires qu'ils avaient abordés. Les pont avaient des Français avaient subi un tir intense des rares mâts encore debouts et surtout le Saint-Esprit. Des grenades avaient explosé mais le nombre et le discipline l'avaient emportées. Lorsque les premiers abordeurs arrivèrent à bord, ils subirent quelques ripostes mais la mort avait fauché la plupart des équipages pirates. Les trois prises furent amarinées et prises en remorque, l'Intrépide qui n'avait guère pris une part glorieuse à l'acte final se rapprochait lentement et amarina le Ventre-Croqueur. Mais on constata très vite que les dégâts étaient irrémédiables et que le navire était condamné. Les lourds canons détachés avaient troué la forte coque de parts en parts. Boisnoir signala de le saborder ce que l'on s'exécuta à faire après transfert des prisonniers et de ce qui pouvait être sauvé. La Renommée, arriva enfin vers les vaisseaux de ligne.

La flotte française se réorganisa les vaisseaux de ligne au centre, sous leur vent les prises au secours desquels ils pourraient se porter et au vent la Renommée qui pouvait ainsi trouver refuge auprès des vaisseaux de ligne. Le rapport de force avait changé. Boisnoir observa les vaisseaux pirates pirates rescapés, à deux milles devant. Il pouvait encore attaquer mais pour cela il leur faudrait virer de bord ce qui prendrait beaucoup de temps. Le rapport des forces était le suivant. Les cinq navires pirates rescapés face à quatre navires de ligne dont un (l'Intrépide) était moins fringant que quelques instants plus tôt, mais les trois autres étaient encore en très bon état. Les prises et la frégate n'étaient guère utiles car trop endommagées elles pouvaient toujours s'échapper si nécessaires. Un cri tomba de la pomme du grand mât.

-Voiles en vue dans le nord-est.

Boisnoir saisit sa lunette et poussa un soupir de triomphe mais aussi de soulagement. Les derniers navires de la flotte française, l'Ambitieux de 80 canons, le Téméraire de 74 et le Royal-Louis et ses 120 pièces, hâtivement réparé, venaient soutenir leur chef. La donne était de nouveau changée et les pirates devaient choisir bien vite s'ils ne voulaient pas se retrouver pris entre deux feux face à des adversaires redoutables qui compter leur faire payer la perte de l'une de leurs meilleurs frégates ainsi que celle de près de six-cents camarades. De même s'ils contre-attaquaient, les pirates devraient le faire en sachant que trois gros navires allaient se joindre au combat et les condamner à la défaite. Ainsi, la victoire était acquise bien qu'incomplète, Boisnoir décida à contre-coeur de laisser les pirates rescapés manoeuvrer avant de prendre l'initiative. Mais pour ces derniers, le temps filait de plus en plus vite à mesure que leurs ennemis s'approchaient.
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 21:49

[HJ: Je vais étudier votre post de plus près, mais il me semble bien que l'Artémise, sous la protection de la Renommée, se serait de toutes façons fait canarder par mes navires. Je vais toutefois étudier votre post de plus près.]

Les navires pirates avaient été soit massacrés, soit repoussés. De plus, double retournement de situation: voici quelles semblaient être à présent le rapport de forces (merci de me rectifier si je me trompe):

Du côté de la flotte française:





- le Flamand, en parfait état, puisqu'arrivé sur les lieux récemment et délaissé de la flotte pirate (par manque d'interet).

- l'intrépide: bien amoché. Ce navire pourrait, si les pirates avaient de la chance, être mis hors d'état de nuire avec une bonne manoeuvre. Une occasion d'andicaper la flotte française à ne point manquer.

- Le Saint Esprit, qui n'avait dû guère beaucoup souffrir des assaults pirates.

- Le Neptune: quelques dégâts mais cela n'était pas catastrophique (quoique tout dépendait du point de vue).

- La pauvre Renommée, si prête au combat qu'elle en était au bord de la destruction.

- l'Ambitieux.

- le Téméraire.

- le Royal Louis.

N'étant point un capitaine dingue au point de se mesurer à un tel attirail avec une flotte moins puissante et bien plus épprouvée, et voyant que Boisnoir semblait leur laisser la possibilité de la manoeuvre avant de leur rentrer dedans, Aaron ne se fit pas prier.

Retraite...

Les navires virèrent de bord et se dirigeaient vers leur issue de secours. Du côté du Léviathan, il devait normalement, à cette heure-ci, être arrivé sans encombre à bon port et était sur le point d'être réparé.

Le second de l'équipage du Léviathan avait reçu l'ordre avant de partir d'aller chercher du renfort. Ainsi, si tout se passait ben, la flotte de secours devrait bientôt être amenée avec à sa tête le Black Pearl et le Léviathan qui se rejoigneraient...

Cependant, malgré les efforts de fuites, Aaron savait que la vitesse perdue des navires pirates permettrait aux navires français de les rattraper. Après quelques minutes, il donna de nouveaux ordres:

Affrontons l'ennemi.

Ainsi, les navires pirates se mirent face aux bâtiments français. Voici quelles étaient les forces pirates:

- La Dame Blanche
- L'Eventreur
- Le Sun West

Pour le reste, Aaron ne s'en rappelait plus. Les deux navires dont Aaron ignorait les noms furent donc laissés sur le terrain.

La situation pouvait prêter à plaisanterie, mais n'était pourtant pas terminée. Aaron était décidé à obtenir l'égalité dans la bataille français VS pirates. Le plan de secours arriverait donc d'ici peu. Aaron, en attendant, laissait se replier les deux navires les plus importants de leur flotte désormais: l'Eventreur et l'Impératrice alias la Dame Blanche.

Aaron, qui n'était cependant pas un lâche, décida de prendre la direction du Sun West. Il commanderait ainsi les trois navires sur le terrain. Ainsi, la Dame Blanche et l'Eventreur se repliaient avec leurs capitaines respectifs.

Il était donc à trois navires contre huit. Enfin sept, si lo'n considérait que Aaron, vu l'état de la Renommée, s'attendait à la voir se replier, vu l'écrasante supériorité des français, avec ou sans elle.

La situation des navires pirates était donc la suivante: la Dame Blanche et l'Eventreur se repliaient afin de ne point perdre les meilleurs navires de la piraterie. Aaron changeait de bâtiment pour prendre le contrôle du Sun West. Avec les trois navires qu'il avait sous son commandement, il comptait donc faire face à l'ennemi. Les pirates devaient avoir au maximum 80 à 100 canons à opposer à l'ennemi. Une faible quantité, mais néanmoins suffisante pour ce que Aaron projetait de faire.

Les pirates attendaient cependant l'offensive ennemie. Un maximum de pirates avaient été transférés de l'Eventreur et de la Dame Blanche au Sun West et sa mini-flotte.


La toute dernière partie du plan serait d'ici peu en marche...

Les navires ennemis semblaient arriver peu à peu, les canons étaient désormais prêts.
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Marc de Boisnoir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 21:12

[HJ: J'ai tenu compte du fait que l'Artémise ait été détruite et elle repose actuellement au fond de l'océan. La Renommée n'est plus une vraie menace opour l'ennemi. Pas besoin de revoir le déroulement de la bataille capitaine. J'attends la fin de ce combat avec impatience pour en recueillir les lauriers]

Boisnoir soupira d'ennui, ce capitaine pirate allait coûter au Roi une petite fortune en terme de poudre à canon et de boulets de toutes sortes. Pour lui la bataille était terminé, les pirates avaient perdu et n'avait donc aucun intérêt à subir une défaite aussi écrasante. Certes les Français avaient perdu l'Artémise mais sa réserve de poudre avait été tellement vidé lors du combat qu'après l'explosion une partie de l'équipage avait pu être transféré à bord de la Renommée ou des prises avant que la frégate ne sombre définitivement. La frégate avait cependant sombré pesamment. La Renommée quant à elle n'était plus aussi belle et puissante qu'auparavant mais ses membrures avait tenu le coup et elle se tenait prête à l'action.

En analysant la situation, Boisnoir se rendit compte que les pirates avaient peut-être un plan de rechange. Comme peu auparavant, des renforts allaient peut-être se présenter, retardataires de la flotte pirate. Mais ils ne pourraient rien face à sept gros vaisseaux de ligne intacts et un huitième prêt à reprendre son poste dans la ligne de bataille. Avec leurs voiles intacts, ils pouvaient rattraper les navires pirates avant que ceux-ci ne gagnent un port ami. Le plus proche devait bien se situer à un ou deux jours de navigation. Dans ce cas, Boisnoir pourrait prendre le Léviathan, le Haï-Peng ainsi que le vaisseau-amiral de Sao Feng et l'Eventreur. Mais dans ce cas, il s'isolerait du reste de la flotte et risquait de ne rien rapporter de bien fructueux.

-Signal à l'Intrépide et à la Renommée : Placez vous avec les prises sous le vent à nous.

Les deux navires manoeuvrèrent et vinrent se mettre en protection des trois prises de l'escadre. Ainsi si l'ennemi se montrait trop entreprenant, il serait aisé pour les Français de contrer ses manoeuvres et de l'empêcher d'agir. Par ailleurs, l'ennemi n'avait que trois navires à leur opposer. L'Intrépide, certes éprouvé, avait encore ses 74 canons et assez de monde pour servir une bordée. La Renommée pouvait tirer avec les 40 canons encore en état mais avec précaution pour ne pas la fatiguer. Quant aux vaisseaux restants, ils étaient parfaitement capables de défaire trois malheureux vaisseaux pirates dont une jonque de vingt canons au plus, un vaisseau de 30 pièces légères et un trois-mâts d'une quarantaine de pièces.

-Virez de quelques ruhmbs! Voilà, prenez l'allure grand-largue.

A cette allure, les vaisseaux donnaient le meilleur d'eux-même et même les prises endommagées filaient à quelques six-huit noeuds, leur vitesse de pirates devenant le parti de leurs ex-adversaires. Avec ce vent et toutes leurs voiles déployées, ils eurent tôt fait de gagner l'abri sécurisant des navires de l'Armada et de leurs nombreux canons avant de commencer à se réparer.

Boisnoir, dont les vaisseaux avaient pris une surface de toile réduite, fit à nouveau virer de bord en prenant l'allure du plus près en direction des trois derniers navires pirates. Il avait mis ses prises en sûreté et pouvait à présent attaquer les pirates. Le rapport des forces étaient le suivant, les trois nouveaux arrivés : le Téméraire, le Royal-Louis et l'Ambitieux étaient au vent des pirates et gardaient donc l'initiative, pouvait attaquer ou refuser le combat, de même ce vent empêchait les navires pirates de les attaquer en combat rapproché sauf pour l'Impératrice dont les voiles de jonques permettaient de serrer le vent ou d'avancer même le vent dans le nez. Mais même dans ces conditions, le vaisseau de Sao Feng serait haché menu par les bordées concentrées de près de cent-quarante pièces de gros calibres.

Sous le vent des pirates, les trois navires français Neptune (qui avait pris la tête), Saint-Esprit et Flamand pouvaient leur opposer un feu nourri et leur couper toute retraite. Boisnoir se questionna sur les intentions de Fauve-Noir. Allait-il attaquer les trois nouveaux arrivants pour subir une mort aussi glorieuse qu'inutile? Ou bien tenterait-il de forcer la ligne française sous son vent en prenant tous les risques. cette manoeuvre hardie risquait d'être la dernière car les vaisseaux de Fauve-Noir devrait essuyer un tir nourri en enfilade avant et après le passage des lignes, soit au moins une demi-douzaine de bordées précises et meurtrières. Mais cette manoeuvre pouvait réussir. La troisième et dernière option pour l'adversaire consistait à virer de bord et à tenter de s'introduire entre l'espace qui séparait les deux lignes françaises soit près d'une lieue. Mais cette manoeuvre serait longue et les Français pouvaient l'anticiper en l'imitant (pour les navires de Boisnoir) ou en fonçant sur lui (pour la division du Royal-Louis).

Auquel cas, les pirates devraient engager six gros vaisseaux dans un combat perdu d'avance et fuir comme il le pouvait (s'il le pouvait encore). Mais il fallait dire que si Boisnoir avait eu encore une frégate ou deux, il aurait pu contrer sans problème cette manoeuvre. Or en l'absence de celles-ci, il ne pouvait qu'attendre impassible quelle stratégie allait adopter l'ennemi. Il savait que ses marins étaient fatigués sans quoi il serait aussitôt passé à l'attaque. Il lui apparaissait cependant clairement que pour l'ennemi, le salut résidait dans la fuite.
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 22:07

A présent que le Royal Louis et sa flotte de secours était venue en aide pour piéger les pirates, il était enfin temps pour Teague d'intervenir. Celui-ci avait suivi le combat tandis que personne n'avait semblé remarquer son arrivée au loin.

Le Hollandais Volant avait un énorme avantage: il pouvait tenir même contre le vent à une plus grande allure. Chaque problème de vitesse dû au vent s'annulait donc pour lui. Teague Sparrow s'occupait de ranger le coeur de Davy Jones dans une boîte. Il ne comptait pas en effet garder le Hollandais Volant, juste le garder le temps de repousser les bâtiments de Boisnoir pour permettre aux pirates de s'en sortir. Lorsqu'il arriva, il vit que la situation était en effet critique. Il voulait avant tout permettre aux navires de s'enfuir. Il alla chercher Aaron à bord du Hollandais et lui permit de prendre exceptionnellement le contrôle du Holandais Volant. Teague, lui, devait protéger le coeur...
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 22:23

HJ: Si j'ai bien compris: l'Intrépide et la Renommée sont placés en protection, une partie de votre flotte s'apprête à attaquer le Sun West et la mienne et la dernière partie s'apprête à attaquer l'Impératrice et l'Eventreur car ceux-ci arrivent en plein sur les renforts récemments arrivés?

Bien; à présent que Boisnoir était tombé en plein dans le panneau, il convenait avant tout d'attendre. Les navires pirates que Aaron dirigeait se faisaient attaquer, l'Impératrice et l'Eventreur s'apprêtaient à se faire tirer dessus, et pour finir, l'Intrépide et la Renommée étaient mis hors d'atteinte des bâtiments pirates.

Fort du navire emprunté pour une courte durée à Jones, Aaron changea de navire pour finalement monter sur le Hollandais Volant. La fuite était désormais ordonnée.

Si le Royal Louis, l'Ambitieux et le Téméraire souhaitaient affronter le Hollandais, cela ne posait aucun problème au Capitaine du Léviathan. La fuite fut ordonnée au Sun West et les deux autres bâtiments alors que le Hollandais les protégeait du feu ennemi en répliquant, ne se souciant aucunement du vent.

L'Ambitieux en prit pour son bois. Les triples canons firent feu et dévèrsèrent en continue des boulets de canons par volées de deux sur l'ennemi. Le bois se détachait progressivement jusqu'à ce que le Hollandais abandonne et ne se concentre plutôt sur un autre navire: le Royal Louis. Le Hollandais avait l'avantage du vent puisqu'il ne devait s'en soucier, contrairement à la flotte adverse.

Trois volées de deux boulets furent tirées sur le Royal Louis, avant que le HoLlandais Volant ne se charge de tenir à distance le Téméraire. Cela tournait ainsi. Aaron ne laissait aucun répit à l'ennemi, qui subissaient tour à tour les assaults du Holandais Volant. Pendant ce temps, les vaisseaux pirates, les cinq restants, se regroupaient sur le chemin de la fuite, tirants eux aussi sur l'ennemi, même si seul l'Impératrice ne se rendait vraiment utile. Les bateaux arrivants de l'arrière, il fallait également s'en occuper. Non seulement, les navires arrivants se faisaient canarder mais en plus ceux déjà sur les lieux, et pas seulement par le Hollandais. La fuite était désormais ordonnée, protégée par maints tirs du Hollandais, qui tâchait de prendre l'ennemi à son propre piège en tirant profit du vent alors qu'il n'était nécéssaire à Aaron de s'en soucier.

Pendant ce temps, le Léviathan était entrain de recevoir totues les réparations nécéssaires, et le Black Pearl était en route pour aider...
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeMer 17 Sep 2008 - 20:41

HJ : Oui c'est cela. Alors j'aimerais une petite explication avant de poursuivre... Comment se fait-il que le Hollandais Volant se trouve du côté des pirates? Ensuite, il faut bien souligner que la bataille a été rude et que le prochain port pirate est assez éloigné. Après son accrochage avec le Royal-Louis, il faudra plusieurs jours voire des semaines pour que le Léviathan soit de nouveau en mesure de combattre et ne parlons pas des autres navires et ces réparations ne peuvent être effectuées que dans un port... De même que ceux de Boisnoir ne pourront pas combattre avant quelques temps. Pour finir, le Black Pearl arrive ainsi que d'autres navires mais je te signale que les navires ne possèdent pas de vitesse-lumière qui leur permettrait de se porter à n'importe quel endroit à n'importe quel moment.

Boisnoir avait remarqué le Hollandais Volant qui s'approchait en silence mais extremement mal manoeuvré. L'équipage du navire-fantôme se serait-il rebiffé? Rien n'était moins sûr. Mais on pouvait aussi supposer qu'un pirate téméraire s'en était emparé et le soumettait par la force ou bien qu'on avait pris la place de l'effrayant Davy Jones. La réponse à sa question devint évidente lorsque le Hollandais ouvrit le feu sur l'Ambitieux et le Téméraire. Heureusement pour les vaisseaux français, à cette distance le feu des canons (même triples) était inefficace et ne pourrait en rien entamer le bois de leur coque. Pourtant quelques uns atteignirent les galeries de poupe et traversèrent le navire de part en part, mettant quelques hommes hors de combat.

En d'autres circonstances, Boisnoir aurait fait répondre. Il aurait suffit d'une seule bordée du Royal-Louis pour envoyer le Hollandais Volant par le fond. Mais ce navire était l'arme secrète de Lord Beckett et même l'amiral français ne pouvait se permettre de prendre une initiative aussi risquée. Aussi laissa-t-il les navires ennemis s'éloigner et prendre la poudre d'escampette en direction des quelques navires pirates qui se portaient à leur rescousse. Le Français aurait pu les attaquer mais ses hommes en avaient assez fait pour aujourd'hui et le rugissement des canons bourdonnait encore aux oreilles de tous. Après que les trois navires de la division au vent aient lâché leurs bordées sur les pirates qui fuyaient, Boisnoir leur signala de prendre l'allure largue et de se placer derrière lui.

Ainsi rangés, les six vaisseaux de ligne mirent le cap sur la Baie des Naufragés qui se trouvait à quelques milles sur bâbord avant. Un bilan de la journée s'imposait. La victoire de l'Armada était totale ou presque et ce jour réservait sa part de gloire aux Français. Le repaire des pirates était tombé entre leurs mains et ils avaient affronté victorieusement la flotte pirate. Trois vaisseaux chargés de butin, la Colombe Dorée, la Céleste Opale et l'Elégant étaient leurs prises, deux autres navires, le Saphyr Bleu et le Ventre-Croqueur avaient coulé et la Douce Candy n'était qu'une épave. Les rescapés, la Dame-Blanche, l'Eventreur et le Sun West avait subi un tir dévastateur et perdu beaucoup d'hommes selon toute vraisemblances et un quatrième navire le Léviathan était en très mauvais état ce qui l'empêcherait de combattre à nouveau d'ici là. Pour ce bilan excellent, les français comptaient quelques deux cent cinquante tués et un peu moins du double en blessés, soit beaucoup moins que leurs adversaires. Mais la perte de l'Artémise asombrissait légèrement ce tableau. Les pirates avaient eu de la chance que Boisnoir ne soit pas d'une humeur hargneuse du moins pas autant que d'habitude.

Près d'une heure plus tard, les six vaisseaux de ligne victorieux venaient mouiller près des autres vaisseaux de l'Armada, satisfaits d'avoir remporter une victoire qui les rendaient riches et respectés.
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeMer 17 Sep 2008 - 21:10

Citation :
HJ : Oui c'est cela. Alors j'aimerais une petite explication avant de poursuivre... Comment se fait-il que le Hollandais Volant se trouve du côté des pirates?


Relisez le topic et vous vous appercevrez que Teague a mit Jones HS et s'est emparé du Hollandais Volant.

Citation :
Ensuite, il faut bien souligner que la bataille a été rude et que le prochain port pirate est assez éloigné. Après son accrochage avec le Royal-Louis, il faudra plusieurs jours voire des semaines pour que le Léviathan soit de nouveau en mesure de combattre et ne parlons pas des autres navires et ces réparations ne peuvent être effectuées que dans un port...


Oui, c'est pourquoi ils ne sont encore qu'en réparation...

Par ailleurs, la baie des naufragés n'est pas non plus l'endroit idéal pour des réparations si rapides non plus...

Citation :
De même que ceux de Boisnoir ne pourront pas combattre avant quelques temps.


Pourquoi les avoir envoyé dans ce cas?

Citation :
Pour finir, le Black Pearl arrive ainsi que d'autres navires mais je te signale que les navires ne possèdent pas de vitesse-lumière qui leur permettrait de se porter à n'importe quel endroit à n'importe quel moment.


J'ai dit qu'ils arrivaient, autrement dit qu'ils étaient en route...


Enfin, les navires rescapés de l'attaque pouvaient partir. Tant pis pour l'ennemi, mais Aaron n'en avait pas encore fini avec la EITC. Il fallait que l'ennemi perde pour tout les pertes que subissaient les pirates. Aaron avait pu sauver les navires principaux et avait reprit Tortuga mais sans doute par chance car Beckett n'avait point été assez intelligent pour mieux protéger Tortuga contre l'invasion pirate. Aaron allait éclater tous les navires qu'il pourrait, rien ne l'en empêcherait.


Il avait perdu beaucoup de navires en une seule attaque. L'ennemi, lui, avait pour Beckett perdu 2 navires, et pour Boisnoir un seul. Cela ne faisait que trois navires. Cela n'était pas assez pour Aaron qui comptait, que ce soit pour éclater des bâtiments fraçais ou anglais peu importait, ré-équilibrer la balance.


Pour commencer, puisque Aaron pouvait enfin donner ses ordres rapidement, il donna aux survivants l'ordre de retrouver le Léviathan qui devait certainement se reposer sur une île, et ils finiraient sans doute bien par le retrouver, car il n'était certainement pas parti depuis bien longtemps ou en tout cas pas assez pour s'enfuir sur une île trop éloignée. De totues façons, les morceaux laissés sur son chemin étaient assez significatifs...

Ensuite, ils rentreraient très certainement à Tortuga où des réparations s'imposaient.

Mais le Hollandais, lui, était plutôt tranquille. Il avait juste eu droit à une bataille contre le Léviathan.

Boisnoir était là pour défendre et Norrington aussi mais point Beckett, ce qui facilitait grandement la tâche aux pirates. Il décida de laisser l'ennemi s'éloigner pour ensuite repartir à l'assault de la baie. Premier objectif: récupérer les navires emportés par Boisnoir, deuxième objectif: canarder les vaisseaux de la Compagnie, anglais ou français peu importe, afin de leur faire payer ce désastre. Pour finir, ils auraient quelques petites choses à faire à d'autres endroits que la baie.

Aaron paraissait calme aux premiers abords, mais il ne fallait point se fier aux apparences. Il venait de perdre l'un de ses trois navires préférés qui venait d'être détruit: le Ventre Croqueur. L'autre, la Colombe Dorée, avait été emportée par l'ennemi. Seul le Léviathan s'en était sorti sur les trois. Aaron bouillonait.

Ils étaient hors de vue de la flotte adverse pour cause de stationnement. L'ancre était en effet jetée en pleine mer. Ils laissaient uen certaine avance à la flotte ennemie afin de tout faire regretter plus tard...

Le Pearl et les navires arrivants se rapprochaient peu à peu. Bientôt ils seraient là...

[AJ: avant de continuer, j'aimerais avoir confirmation sur la chose suivante: le Royal Louis et la flotte qui vous était venue en aide à la dernière minute n'est plus trop en état de combattre, ou en tout cas pas contre des bâtiments ayants une certaine puissance, seulement contre des bâtiments n'étant à l'évidence pas à la hauteur et en manque de bois. Est-ce exact?]
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Marc de Boisnoir
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeJeu 18 Sep 2008 - 19:57

HJ : Le Royal-Louis est parfaitement en état pour combattre des vaisseaux pirates. Son accrochage avec le Léviathan lui a coûté plusieurs hommes et il a perdu son grand-mât, mais il reste opérationnel. Il est certes moins manoeuvrable mais étant à l'ancre cela n'a aucune importance. Ses membrures restent solides et ses canons parés à tirer. Les vides à bord peuvent être comblés par des soldats prélevés sur la force de débarquement. Les remarques que j'ai faites précédemment notent juste que tes navires ne pourront sans doute pas réparer avant quelques jours...

Boisnoir regarda avec fierté ses navires de ligne mouillés sur leurs deux ancres au milieu des nombreux vaisseaux de l'Armada. Il avait regagné le Royal-Louis qui se trouvait au centre d'un complexe dispositif défensif. Les navires constituaient une force impénétrable et tout le monde savait qu'une flotte embossée sur ses ancres était indélogeable et c'était particulièrement vrai lorsque cette flotte était aussi immense et invulnérable. Plus de trente vaisseaux de ligne et une vingtaine de bâtiments légers sans compter une centaine de transports, escortes, bombardes, avisos,... Mais une telle force ne pouvait être agencée au petit bonheur la chance. Et ce bien entendu dans le but de fournir la meilleure défense possible.

La répartition était la suivante : en première ligne, les vaisseaux de guerre, une trentaine au total avec au moins un armement de cinquante canons de forts calibres. Les plus gros étaient le Royal-Louis et le navire de Norrington qui possédaient plus de 100 canons. Chaque navire était espacé de son voisin de derrière par une demi-encablure et était équipé d'aussières. Ses cables permettaient au navire de pivoter pouvant ainsi orienter son tir et balayer toutes les directions par son feu. L'ennemi qui serait assez fou pour les attaquer devrait donc essuyer sur près d'un mille nautique le feu dévastateur d'un millier de canons. Ce tir serait d'autant plus précis qu'étant à l'ancre, les navires étaient plutôt stables et le pointage n'en serait que plus aisé, autant dire qu'à cinq cent yars, chaque coup atteindrait son but.

De plus n'ayant pas à manoeuvrer, les vaisseaux pouvaient envoyer autant de monde que possible aux canons pour les servir plus vite ou bien à la mousquetterie pour tuer les équipages des navires adverses. Cependant, si par miracle quelques navires pirates parvenaient à franchir la ligne après avoir subi pendant près d'une demi-heure un tir continu et mortellement précis, ils devraient affronter une seconde ligne consituée de frégates, de corvettes et des plus puissants vaisseaux de la Compagnie. Cette seconde ligne était ancrée près des vaisseaux, de manière à balayer par leur tir, l'espace qui les séparait et empêcher tout navire pirate d'approcher. Elles aussi étaient munies d'aussière. Enfin derrière les frégates, les navires du convoi et les prises étaient ancrés de façon désordonnée pour un oeil profane. Mais en vérité, ils étaient disposés de façon à se couvrir les uns les autres si l'ennemi parvenait à les atteindre. Pour finir, des chaloupes canonnières, munies de gros canons de 18, 24 ou 36, se tenaient prêtes à voler au secours de n'importe quel navire en péril ou à aller achever le vaisseau pirate démâter par le tir de la Flotte Combinée.

La forme de la Baie n'était guère favorable à l'attaque mais à la défense préparée. A chaque bout de la ligne un banc de sable ou un récif empêchait les pirates de tenter de les déborder. Autant dire que cette forteresse, dont les bastions, les batteries et les tranchées comptait au minimum vingt-cinq pièces et trois cent cinquante hommes, était tout bonnement imprenable. Si un ennemi tentait de l'attaquer, même s'il était deux fois plus nombreux, il serait aussitôt défait. La puissance des vaisseaux de l'Armada était le double de celle des pirates de même que leur résistance. Autrement dit, seul un inconscient suicidaire pouvait s'en prendre à une telle force.

Mais Boisnoir qui venait de combattre Fauve-Noir n'avait pas cette opinion du pirate. Il était un peu téméraire certes mais de là à se jeter dans la gueule du loup et à offrir aux Alliés une victoire aussi facile... Et pour quoi, pour quelques prises que l'on avait vidé de leur butin et dont les munitions étaient réparties entre les nvaires français pour un éventuel combat alors que leurs canons serviraient de batteries à terre ou à les défendre. Boisnoir était confiant et s'attendait à voir l'ennemi renoncer à une bataille aussi inégale. Cependant on ne pouvait jurer de rien, mais avec quelques navires déjà endomagés et les autres qui revenaient de Tortuga, il ne pouvait pas faire long-feu. Boisnoir dirigea sa lunette en direction du vaisseau-amiral de la Compagnie espérant qu'ils se montreraient aussi efficaces que d'habitude.

[HJ : Non sans rire cette bataille a beaucoup trop duré et je commence à m'en lasser. Si tu attaques c'est la mort assurée, ici plus d'échapatoire, ni de passe-droits. Pénétrer la ligne est tout simplement impossible. Si tu as des revendications, lance des pourparlers ou discutons de l'issue par MP. Car j'ai l'impression que nous tournons autour du pot.]
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeJeu 18 Sep 2008 - 21:00

La bataille de la baie des naufragés étant enfin terminée (il fallait dire que ce lieu n'avait pas servi à grand chose aux pirates).

Il fallait tout de même noter que les pirates avaient acquis le Hollandais Volant, désormais aux ordres de Teague Sparrow et ce désormais jusqu'à ce que celui-ci ne décide qu'il serait temps de ramener Jones. En effet, Jones était coincé dans sa propre antre. Teague le ramenait pour cela d'entre les morts en attendant les négociations avec Beckett. La EITC devrait pour cela négocier en offrant par exemple des navires aux pirates. Oui, la situation était finalement plus qu'interressante. Jones n'avait pas à s'inquiéter pour sa vie mais seulement si la EITC était prête à faire don de quelques navires en sacrifice.

En attendant, la piraterie gardait le Hollandais Volant. Il était temps de changer les choses en détruisants des navires de la compagnie au lieu de navires pirates avec le Hollandais.

Aaron décidait de rentrer et ce sans se soucier de quelque vent que ce soit, puisque le Hollandais était au contraire plus rapide contre le vent, ce qui faisait l'une de ces particularité.

Aaron passait à la chasse aux navires, mais avant, il allait rejoindre le Black Pearl et la petite flotte que celui-ci menait afin de leur ordonner de rejoindre immédiatement Tortuga puis de partir pour les îles. La piraterie séjournerait en effet quelques jours aux îles afin de faire une petite pause. La EITC venait de prendre la baie des naufragés mais les îles demeuraient libres. Parmis elles se trouvait l'île au rhum, refuge revenant de droit au Black Pearl qui l'avait découvert le premier. Il était vrai que l'île avait peut-être été découverte auparavant par une nation quelconque mais en attendant, elle ne semblait ni occupée, ni quoique ce soit d'autre. Il y avait aussi l'île des quatre vents qui revenait de droit à Teague Sparrow qui avait temporairement le Hollandais jusqu'à ce que la compagnie accepte de négocier. Cela faisait deux îles des pirates. Aaron préférait éviter l'île des Pelegostos si possible mais après tout, elle avait tout de même une certaine utilité pour conduire l'ennemi dans un beau piège...

Aaron remerciait le ciel de lui avoir permit de sauvegarder le Léviathan. Puisque Aaron avait perdu le Ventre Croqueur et la Colombe Dorée, le Léviathan était à présent le seul et l'unique navire pirate pour le moment à pouvoir se mesurer aux plus puissants bâtiments de la compagnie.

Oui, le Léviathan qui rentrerait à bon port pour y subir de longues réparations et après, il referait surface et jouerait un grand rôle dans les plans. Le Hollandais Volant était désormais du côté des pirates temporairement et il leur servirait beaucoup. Il pourrait jouer un grand rôle dans les batailles;

Mais tout ceci était l'avenir. Aaron avait de très nombreux plans en tête, même si la baie était irrécupérable pour le moment. Le Hollandais, le Pearl, l'impératrice, l'Eventreur et le Léviathan feraient parler d'eux dans pas longtemps. La défaite des pirates n'était point totale, puisuq'ils avaient enfin reprit Tortuga et que le commerce du rhum battait son plein, en ce moment, et la ville reprenait plein commerce après sa période d'inactivité après avoir été sous le joug de la EITC.



HJ: Les pourparlers viendront plus tard. En attendant, je garde le Hollandais et ce jusqu'à ce que Beckett revienne, ce bâtiment me sera plus qu'utile.
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeDim 21 Sep 2008 - 2:16

[HRP: Je suis de retour, après des (més)aventures avec ce chargeur, très joli RP et je deviens quoi dans tous ça, j'avoue que je n'ai pas la force de lire jusqu'au bout.]
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeDim 21 Sep 2008 - 2:20

HJ: Bah en l'occurence on peut par exemple dire que vous avez préféré rester à l'intérieur de la baie afin d'empêcher quiconque de la reprendre en contournant la flotte de Boisnoir. XDD
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeDim 21 Sep 2008 - 2:31

[hrp: Euh à la base cette attaque devait être annulée non? Je parle pour moi évidement, parce que après tous les efforts qu'a fait Boisnoir, je ne peux faire comme si de rien n'était arrivé.
On a qu'à dire que je ne suis jamais venu, je laisse ça aux Français parce que là je peux pas rattraper un sujet aussi avancé. dsl à tous les membres de la Compagnie qui ont eu la bonté de s'investir, je ferai en sorte de compenser cela.]
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeDim 21 Sep 2008 - 2:40

Cette baie revient en effet de droit à Boisnoir.

Si vous souhaitez quitter la baie, faîtes. A vrai dire, mes pensées sont déjà bien loin. J'ai du pain sur la planche pour rattraper le retard des pirates, donc faîtes comme vous le souhaitez.
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MessageSujet: Re: Beckett et ses troupes   Beckett et ses troupes - Page 4 Icon_minitimeDim 21 Sep 2008 - 2:47

[HRP: Bon alors je n'attaque pas la Baie et les Français sont venus seuls comme ça c'est règlé, je je dois dire que j'ai d'autres affaires à traiter que ce monticule d'épaves. Voilà les nouvelles îles seront bientôt en place, du moins je l'espère.]
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