Sunset... {Pv Elizabeth Hanvore}

L'océan,d'un rouge cramoisi le long de sa ligne d'horizon,avalait lentement le soleil qui,au cours d'une harrassante journée,avait éclairé des ses feux les Caraïbes et la ville de Port Royal.Leïla aimait particulièrement cette partie de la journée,où il fait bon mais pas encore frais,et lorsque les nuées se teintaient de si charmantes couleurs.Parée d'une simple robe,ses épaules entourées d'un léger châle,la russe se promenait paisiblement sur les quais déserts,prenant son temps,apréciant chaque seconde de jour avant le crépuscule,chaque seconde de liberté avant de devoir rentrer au fort,à l'abris des remparts.Pour elle,la nuit n'était plus heures d'angoisse et d'insomnie,mais rêves appaisants.Enfin elle avait trouvé une véritable raison d'exister.
La jeune femme continuait d'entretenir une correspondance suivie avec Lord Beckett,ne recevant pas toujours de réponse,n'en étant jamais blessée ni inquiétée -il était si occupé,le cher homme !-,et reprenait chaque jour ou presque la plume pour lui écrire,nullement pour l'oppresser ou le noyer sous un excès de tendre sympathie,mais pour qu'il se sente soutenu,quoi qu'il arrive,indéfectiblement.
La demoiselle s'arrêta un instant pour admirer la vue,et un lointain sourire rêveur se glissa sur ses traits.La vie savait finalement être belle,vraiment belle.Même complètement seule sur les docks,alors que sesdemandes de naturalisation en tant que citoyenne anglaise lui étaient systématiquement refusées,et que les entrevues avec Cutler étaient plus que rare,elle était heureuse.Inexpliquablement heureuse.

Elisabeth avait attendu parler de cette jeune protégée du Tsar de Russie.
Il avait des rumeurs que Lord Beckett s'avait pris de cette russienne.Elle s'approcha du Quai avec une dizaine de garde de la compagnie britannique.

Vous pouvez disposez soldats

-Mademoiselle Treblinko est ce vous ? Si oui vous voulez me parlez.Je suis ici. J'ai entendu dire que vous êtez la protégée du Tsar de Russie.Je me demande que fait vous ainsi à moins que vous êtez ici pour représentez le Tsar.J'aimerait savoir de quelle sujet vous voulez me parlez mais je ne crois pas ici est un bon endroit pour discutez,je verrai plus le bureau de Lord Beckett pour discutez affaire ma chère mademoiselle Treblinko.

Leïla se retourna lentement vers la jeune femme qui l'avait interpellée comme si elles s'étaient toujours connues.Arborant le très léger sourire poli qu'elle utilisait à chaque fois que la société la rappelait à ses devoirs,la demoiselle attendit patiemment la fin du petit discours de son interlocutrice,avant de lui répondre posément,avec toute la douce réserve de quelqun ne s'intéressant pas vraiment au sujet de conversation,mais le suivant avec courtoisie.



Malgré que l'artiste lui cache certaines choses,son ton restait fort aimable,tout comme son sourire.Certes,Sergueï n'avait pas spécialement précisé que les motivations deson voyage devaient être cachées,mais elle n'allait pas aussi lui narrer toute son existance...De la tenue,tout de même.



Et oui,Leïla n'était pas anglaise,et ne connaissait la Famille Royale que d'une lointaine notoriété,un brin floue.

Puisqu'elle était bien élevée,la jeune femme la salua comme il se devait -bien que la princesse ne lui ait même pas dit bonjour en arivant-,de sa discrète révérence,les yeux au sol,identique à celle soumise à l'appréciation de Cutler Beckett lors de son premier jour dans la ville portuaire.Le strict minimum pour ainsi dire,sans pour autant être méprisante ou brouillon,car même si elle avait un grand respect pur les gens d'une naissance plus noble qu'elle,la russe n'tait pas une de ses sujettes.



Les conjectures de Leïla tombaient quelque peu dans la broderie de roman,alors que son regard flirtait sur la mer,à sa droite...Mais elles ne dévoilaient rien de particulier,à part une grande estime pour l'anglais.Et révérer un homme n'était,somme toute,pas encore interdit par la Loi,au même titre de s'être enticher de lui,bien que l'expression soit fort rustre pour un sentiment si pur.
Miss Treblinko revint à Elizabeth,le regard pétillant.



Nouveau sourire,emprunt de délicatesse et d'affabilité.Elle le connaissait bien,en effet...Incroyable comme une seule heure pouvait révéler deux âmes soeurs.Mais cela,la demoiselle Hanovre ne pouvait l'immaginer.

Pour répondre à votre question pour la politique cela est très rare pour les femmes de si présentez.Je suis la fille unique du roi donc cela va de sois.Si cela ne va pas vous dérangez mademoiselle j'aimerait bien savoir se que vous avez à me demandez à moins que vous voulez prendre le thé.

(pas vraiment d'inspiration puis si te plait dit moi ce que tu veux merci)

Hj: Bah en fait...Je n'ai rien à te demander XD J'avais simplement envie d'une petite rencontre informelle "^^




Leïla fut agréablement surprise d'apprendre qu'Elizabeth était ainsi capable de lui octroyer une après-midi,alors qu'elle venait à peine de découvrir son existance,et afin de mieux faire sa connaissance.L'artiste ne se considérait pas comme une personne intéressante,ni même ayant des choses à raconter afin de meubler une ou deux heures de la vie d'une Princesse,qui devait voir quantité de quidams passionnants.Cependant,on ne pouvait rien refuser à une dame de son rang.



Elle voulait se prouver qu'elle était capable de s'adapter à de nouveaux codes propres à une nouvelle société.Certes,la russe devrait faire des efforts et travailler dur pour se montrer sous son meilleur jour,que son amabilité ne soit pas trop empressée et que ses leçons de savoir-vivre portent leurs fruits de manière discrète mais non moins agréable,cependant le jeu en valait la chandelle : la demoiselle voulait atteindre,ou du moins se rapprocher le plus possible de ce que Beckett attendait d'une femme.