Sur la route de l'Orient [pv:mes officiers]

Lord Beckett avait donc vu juste, cela faisait des jours qu'il décryptait le parchemin que la Compagnie avait trouvé dans des ruines sur une petite île deserte proche de la Jamaïque, ce parchemin révélait des monument orientaux sous un soleil, étrange, vraiment, puis un papier, une carte sur laquelle était révélée une statue qui montrait ce que l'on aurait dit être le monde.
Le manuscrit était endommagé et Cutler vit comme une craquelure, il gratta et la position de Singapour était dessinée, sur un fond de temple Aztèque, impossible, les aztèques n'auraient jamais pu mettre les pieds à Singapour, à moins qu'ils maitrisaient l'art de la navigation.
Quoiqu'il en soit ça n'avait pas d'importance pour Beckett, du moins jusqu'à ce qu'il aperçoive les écritaux qui devaient légender le dessin représentant ce qui semblerait être de l'or.
Là le Lord fut passionné, comment résister, si la Cité de l'or était à portée, il n'y avait pas un instant à perdre.
Il ordonna qu'on rassemble ses officiers supérieurs pour leur exposer la situation, l'appel de l'or, voilà qui devrait les motiver.
Il envoya des émissaires pour rassembler ses subordonnés dans la cabine de l'Endeavour.
Enfin un rêve inassouvit de l'homme, Cutler entrerai dans la légende, avec ça la piraterie ne verrai plus l'aube, engloutit dans la jalousie, noyé sous les fronts d'une grande armée britannique à l'échelle mondiale.
La fortune leur souriait de loin.

Quelqun frappa à la porte de la cabine du Lord.James avait quitté le Hollandais le matin-même,et ses pensées ne cessaient d'y revenir : un capitaine n'aime jamais abandonner son navire...Mais par bonheur,l'Amiral avait songé à prendre une assurance qui garantirait son poste à son retour à bord.
N'attendant même pas l'autorisation pour entrer,il poussa le panneau de bois et,après avoir fait claquer ses talons sur le parquet ciré,marcha droit sur son patron.

-Le coeur de Jones,fit-il en posant sans plus de cérémonies le coffre de l'Île des Quatre Vents sur le bureau de Beckett.J'ai pensé que nous serions plus sereins durant ce voyage en sachant que ce dernier est en lieu sûr et à l'abris de son propriétaire.

C'était bien simple,James ne se séparait plus de l'organe,soigneusement enfermé dans son cocon de métal.La clé rejoignit ce qu'elle déverrouillait,preuve que Norrington avait assez confiance en son employeur pour lui remettre entre les mains ce qui l'avait fait maître du Hollandais Vollant.
Le regard posé sur la surface lisse du meuble,l'anglais poursuivit :

-Les capitaines Sown et Greitzer ne devraient plus tarder à monter à bord,Milord.De plus,notre espion,Monsieur Wilson,se verrait sans doute détenteur d'informations complémentaires sur "ce que nous cherchons".

Bien entendu,personne à part le Lord n'était encore au courant...L'amirauté savait simplement que l'Endeavour partait pour Singapour,avec à son bord quelques éminents gradés et le patron de la EITC.Le regard de Norrington se posa alors sur une boîte en fer forgé,à moitié cachée par les rangées de petits soldats de plomb.La boîte où Beckett rangeait ses médailles...Après l'avoir observée durant quelques secondes,James plongea son regard dans celui de son patron : il n'avait toujours pas été récompensé pour la prise de Tortuga...

Bien entendu le premier arrivé était l'Amiral Norrington, toujours au garde à vous, rappliquant dès qu'on le siffle, voilà ce qui en faisait un bon officier, les autres n'avaient pas intêret à tarder davantage sous peine de sanction pour indiscipline.
Ce qui fut sage de la part de Norrington s'était bien de ramener le précieux coffre, ce n'était pas un objet à remettre entre les mains des empotés de soldats qui n'étaient pas fichus de viser entre les deux yeux.

Bien Amiral soyez le bienvenue, vous avez bien agi.

Bref Beckett empoigna le coffre et le mit sous clé dans une armoire, il garda précieusement la clef de celle-ci et celle tant convoitée des désireux de pouvoirs.
Le Lord s'assit à son bureau et soupira en regardant tout ce qui trainait dessus. Son regard tomba sur la boite aux titres d'honneurs, il la prit d'un geste las et la rangea dans un tiroir.
Il se concentra à nouveau sur son parchemin en attendant les autres, il leva un temps soit peu ses yeux vers l'Amiral figé comme un clou.

Vous pouvez vous assoir en attendant, vous risquez d'attraper des crampes à rester debout comme un épouvantail.

Il ne le voyait pas très à l'aise, qu'avait il donc? Il semblait que son salaire était correct et il était nourri et logé aux frais de la Compagnie.
Le Lord ne pouvait pas savoir ce qui le tracassait, mais bon après tout chacun ses ennuis.
Un silence incroyable règnait dans la cabine, tout ce qui pouvait rompre à cette tranquilité était l'horloge, les tanguements du navire et les ordres des officiers sur le pont supérieur.
Le Lord semblait serein, tranquillement posé, il s'affairait sans être troublé.

Invité

Mick Wilson avait été inviter a bord du endeavour pour donner quelque informations sur ce qu'il cherchait. Il était vraie qu'il avait quelque informations. Sur se fait il se devait d'aller sur le endeavour pour pouvoir leur donner. Il était a présent sur le port il trouva finalement le endeavour. Il monta donc a bord du endeavour sans se douté que le lord était la. Mais apparament il était dans sa cabine.Il avança sur le pont et remarqua qu'il n'y avait pas grande personne pour le moment. si se n'était que des travaillant pour lord beckett.

-Bien je vois que je suis le seul ou enfin presque le seul d'arriver pour le moment.

Il était vraie qu'il était presque seul sur le navire et qu'il y avait que lord beckett et l'amirale qui étais sur les lieux mais dans la cabine. Il soupira.

Une sentinelle,débarquée tout juste d'une chaloupe,passa rapidement devant l'espion,sans même lui adresser la parole,à peine un regard,avant de frapper à la porte de la cabine du Lord.
James,se demandant commet aborder le sujet de son dû avec son patron,fut enchanté de cette interlude et alla s'enquérir de ce que voulait le visiteur.Ce dernier lui tendit une lettre cachetée et,sans plus d'explications,salua avant de partir.James fit quelques pas à l'intérieur de la cabine,absorbé par l'étrange missive.

-Une lettre pour vous,je supose,Milord.Signée "L.T",sans plus de détails sur sa provenance.Compte-tenu de la calligraphie de ces deux mystérieuses lettres ainsi que du parfum sucré que dégage le papier,cela ne peut venir que d'une femme...

Jetant un bref regard interrogateur au Lord,assis et donc à l'abris des crampes,lui,l'Amiral se demanda que faire du document.Lui donner ? Mais il semblait si songeur,à cet instant,il n'avait certainement pas la tête à ce genre de choses...Le navire était sur le point de partir pour la pleine mer,seuls manquaient encore quelques officiers,mais c'était comme s'ils étaient déjà partis.
Norrington se rappela alors que la dernière fois que Beckett avait reçu du courrier personnel,il l'avat jeté au feu...Et le gradé ne prendrait pas le risque de le décevoir.

-Je suppose que,comme les précédentes,celle-ci ne vous intéresse pas le moins du monde...

A n'en point douter,il s'agissait d'un petit mot rédigé par Leïla pour souhaiter bonne chance à Lord Bcekett,lui assurer ses meilleurs et plus tendres sentiments ainsi que pour lui souhaiter toute la chance possible pour la réussite de son entreprise.Ce n'était donc pas une lettre comme les autres,bien au contraire....
Avisant d'une fenêtre ouverte,Norrington s'en approcha dans le but de la jeter par dessus bord,à défaut d'avoir une cheminée sous la main.

Lord Beckett était toujours le nez dans ses affaires, il n'accueilla pas ses hôtes avec un grand sourire, accroché à sa découverte, cette espèce de chiffon censé lui indiquer le chemin vers l'or.
Il ne prit pas non plus la peine de lever la tête pour Wilson.

Asseyez vous M.Wilson et patientez le temps que vos collègues se présentent.

Toujours fasciné, en croire son regard, c'était une obsession,, deux doigts appuyés contre sa tempe, il restait concentré, il ne tenait pas compte de ce qui l'entourait, il perçut seulement dans ce sourd vacarme lointain les mots: lettres, L.T, parfum, femme.
Son visage s'illumina, ses doigt tombèrent et il regardait le vide en levant la tête.
La phrase suivante de l'Amiral était plus claire, Cutler le regarda soudainement.

Mais bien sûr que ça m'interresse.

Soudainement le parchemin antique ne l'interressait plus du tout et n'avait aucun intêret par rapport à cette lettre.
Beckett se leva et s'empara de la lettre parfumée qu'il huma avec un délice envoûtant, fermant les yeux et savourant cette douce odeur, on aurait cru qu'il mangerait l'enveloppe.
Tout en se dirigeant vers son bureau il ouvra doucement en prenant soin de ne rien déchirer, il conserva même l'enveloppe, déploya lentement le contenu et tremblant de bonheur et commença sa lecture en admirant la finesse de l'écriture, étrange un léger sourire se discernait sur le coin de sa bouche.

Le navire royal The Supremacy (ou quelque chose du genre) avancait calmement dans les yeux calme des caraibes,Annélie se trouvait a bord et devait aller rejoindre Becket sur leur navire,elle voulait en savoir plus sur cette carte qu'ils avait trouvé...ils arriverent finalement tout près,un matelot se chargea de mettre la passerelle qui relia les deux navire puis Annélie traversa,la jeune femme enleva ses petit gant,puis elle entra dans la cabine de Becket

merci de m'avoir attendu cher Becket

L'Amiral regarda bizarrement son supérieur : mais quelle mouche le piquait donc ? Il lui avait quasiment arraché la lettre des mains ! On aurait juré que cette feuille de papier prenait des allures de Saint Graal,que son importance dépassait l'entendemant de ceux qui ne connaissait pas cette personne impersonnellement représentée par les deux consonnes L et T.Le Lord semblait si absorbé par son courrier que même si Jack Sparrow lui-même était venu danser la gigue autour du mât de misaine,le patron de la EITC n'aurait même pas lever la tête de sa lecture ! Etrange,très étrange...James suivit des yeux le petit manège de Beckett,lança un regard interrogateur à Wilson comme pour lui demander si lui aussi trouvait l'attitude de leur directeur inhabituelle,avant de de nouveau poser les yeux sur le Lord.Une lettre parfumée...Une lettre de femme...Pour mettre Cutler Beckett dans un tel état,sa nature ne pouvait qu'être personnelle,très personnelle.Immensément personnelle.Norrington s'en rendait peu à peu compte,ayant lui même correspondu de la sorte avec Elizabeth et espérant depuis leur rencontre dans la serre l'arrivée d'un pareil petit mot.Sans le savoir,Beckett venait de mettre entre les mains de son officier une arme plus puissante et plus destructrice qu'il ne pouvait l'immaginer...
Mais l'instant présent n'était pas à l'échafaudage de plans machiavéliques.Norrington avait remarqué l'entrée d'Annélie Stuart,cette chère Annélie,et l'avait saluée d'un signe de tête accompagné d'un beau sourire et d'un "bonjour" silencieux,lisible uniquement sur ses lèvres.En effet,l'Endeavour était sur le départ,les effusions d'amitié auraient lieu lorsqu'ils seraient en privé et que l'heure serait moins au sérieux et à l'avancée de la tâche commune.James n'avait pas oublié le petit coffret,désormais enfermé dans un tiroir,qui contenait son dû.Ce n'était pas de l'égoïsme,mais s'il avait failli à sa mission,le Lord n'aurait pas oublié de le pendre,au contraire...Simple retour des choses...
S'approchant les mains dans le dos du parchemin délaissé,l'officier le contempla sans vraiment paraître intéressé par ce qu'il regardait.

-Voilà donc ce qui motive notre expédition...La qualité du dessin,malgré les méfaits du temps,est incroyable.Ce peuple devait être une grande nation.Bâtie par des gens bien.Des gens soucieux de respecter leurs promesses.L'artiste qui a réalisé une telle oeuvre a dû être récompensé par ses chefs,comme il le méritait.Je me demande si leurs armées étaient aussi performantes que la nôtre...Si leurs officiers ont remporté de grandes batailles,ont aggrandi leur empire...En prenant des territoires ennemis,par exemple...Peut-être même des îles...Jouant leurs vies pour réussir,au mépris des risques...

Son regard acier se braqua sur Beckett,toujours perdu dans sa contemplation lascive.Les sous-entendus devenaient gros comme des maisons et il aurait fallu être simplet pour ne pas les noter et comprendre où Norrington voulait en venir.Ou complètement hypnotisé par la pensée de sa belle...Le gradé décida d'enfoncer un peu plus le clou,pour être sûr.

-Des îles,comme Cuba,où nous avons trouvé ce parchemin...Comme Haïti...Hispaniola...Ou même...Tortuga...

Invité

Mr. Wilson était dans la cabine avec le lord. Lorsqu'il lui dit de s'assoir il prit un air de sourrir et de satisfaction.Puis soudain d'un sac qu'il avait, il sortit une carte qu'il avait. s'était se que voullait lord beckett. Elle contenait le chemain pouvant mener a l'île des naufrager. Comme il était un ancien pirate il savait où se trouvait l'île des naufrager. Il dérouler la carte qui était enrouler et l'ouvrit grand ouvert.

-Voila j'esper que cela vous plairas. Je me suis dis que vous seriez content d'avoir la route permettant d'aller a lîle des naufrager!!!

Inutile pour Norrington de traverser la planche avec le clou, Beckett savait très bien ce qu'il voulait, il collectait les médailles, puisqu'il en était si fier.
Le Lord ne s'en occuperait qu'après avoir lu l'eternelle beauté d'âme de cette lettre, le Lord la garda contre son coeur un instant et la posa sur son bureau où il ressortit sa boîte à susucres du tiroir.
Il en sorti une et redissimula son coffret, une médaille formé d'un disque d'argent sur lequel reposait une croix en or. Des lauriers dorés ornaient le périmètre.

Amiral James Norrington j'ai l'honneur de vous remettre la médaille du courage et un mérite militaire pour des prouesses héroïques et non attendues sur le champ de bataille et une autorité sans équivalent durant cette bataille qui a permis de remporter la victoire.

Il lui passa la décoration autour du cou, sans bien oublier pour l'Amiral de baisser la tête pour recevoir sa récompense qui était pour avoir diriger les attaques du Hollandais, à part ça il n'avait pas lis le pied à terre, bref ça faisait plaisir à l'Amiral et faisait passer Beckett pour un bon samaritain, voilà qui le motiverait car Beckett ne pensait certainement pas un mot de ce qu'il avait dit, il ne pensait qu'à Leïla, même durant cet instant cérémonieux, elle occupait son esprit, disons que ses paroles étaient machinales, totu ce que le Lord aurait voulu faire à cet instant, c'est lui balancer sa médaille pour qu'il lui fiche la paix, enfin tout le monde peut se tromper.
Affaire suivante, c'était Wison qui venait lui annoncer que le dernier refuge des pirate était à portée de main. Il fallait attaquer tout de suite, l'ennuie c'est qu'étant situé dans une pénincule, seulement un seul navire à la fois pouvait y entrer, ce qui les rendait vulnérable, seule chose à faire, les arracher de leur trou et qui mieux que Wilson pouvait s'en occuper.

Je vous remercie M.Wilson, mais seul vous pourriez les faire sortir de ce mouchoir de poche et nous avons besoin de vous pour notre expédition à venir dans l'immédiat, je suis donc obligé de remettre l'assault à plus tard.
Alors nous encore un peu et si les derniers officiers ne se dépêchent pas, nous commenceront sans eux.
Majesté vous y êtes conviée si vous le désirez, notre recherche sera plus qu'utile pour le Royaume.

Il se rassit à son bureau et lut et relut cette lettre dont il ne se lassait point, toujours dans ce silence assez rare dans l'environnement du Lord.

oui je resterais pour vous accompagné Cutler

elle regarda James un instant puis hocha la tete tristement

James j'aimerais que l'on s'entretienne dans ma cabine

en effet des soldat amenait quelques effet personelle sur le navire dans une simple cabine,Annélie regarda Becket

et a vous aussi cher Cutler,je voudrais en savoir plus sur cet expedition

elle sortit de la cabine et alla sur le pont,dans quoi elle s'embarquait encore?elle se le demandait vraiment,Annélie regarda la mer un instant puis eut un legé sourire

L'émotion que ressentit James lorsque la médaille glissa autour de son cou...Que les mots qu'il avait maintes et maintes fois immaginés retentissaient dans la réalité,cette fois...Le gradé ferma les yeux quelques secondes,en expirant pour mieux s'emplir de toutes les émotions qui forçaient la porte de son coeur.De la fierté,bien sûr,un bien être délicieux,le plaisir d'être reconnu et récompensé à la juste valeur de son travail,l'appaisement de savoir qu'on a pas été oublié,le rassurement de voir qu'on avait bel et bien coupé les ponts avec le passé troublé où l'on était momentanément passé du mauvais côté de la barrière.Et peut-être même un peu de gratitude,envers le Lord pour qui,soit dit en passant,il s'était baissé non pas pour accroître le solennel de l'instant,mais pour lui éviter de devoir se mettre sur la pointe des pieds pour lui remettre sa récompense...
Norrington se fichait d'avoir reçu pareille gratification de la main de son tyrannique employeur,ce qui comptait,c'était la décoration en elle-même : même si Beckett tombait et était radié du pouvoir,cette médaille serait toujours là,en sa possession.Le Lord se servait bien de l'Amiral pour asseoir son autorité,son soldat se servait de lui pour s'assurer un bel avenir dans l'armée.Une carrière se brisait si vite...Et le militaire voulait tout sauf retourner de là où le directeur de la EITC l'avait tiré,Tortuga,l'alcool,la piraterie.Accroché à sa corde de survie,James se constituait un cocon protecteur.Si jamais Elizabeth revenait vers sa personne,il voulait être en mesure de lui offrir autre chose que son simple logement de fonctions ! Secrètement,il espérait pouvoir la faire rêver autant que Will l'aurait fait...L'anglais songeait à tout cela,à ses hommes également,restés sur le Hollandais Volant qui mouillait à quelque encablures de Port Royal,en attendant le retour de son capitaine.En rentrant,il se promit d'organiser une petite fête à bord pour féliciter tout ces braves défenseurs de l'Angleterre qui méritaient eux aussi des médailles.
La demande de la princesse le fit revenir sur terre.Après un bref signe de tête à l'adresse de Wilson,puis de Beckett,il s'adressa à ce dernier :

-Veuillez m'excuser,Milord,mais une princesse d'Angleterre n'attend pas.

Même pas un merçi...Pourquoi le remercier ? L'autre ne l'avait pas remercié pour l'avoir rendu encore plus puissant aux Caraïbes ! Une nouvelle fois,le britannique fit claquer ses talons,avant de sortir,laissant la porte ouverte au cas où Lord Beckett,s'il se sentait assz fort pour lâcher sa précieuse lettre,le suivrait.Lorsqu'il s'apprêtait à prendre le couloir menant aux cabines,James remarqua qu'Annélie avait préféré le pont pour l'entrevue.Sortant de la dunette arrière,il la rejoignit et s'accouda à ses côtés sur le bastingage.

-Vous me paraissez bien songeuse,Annélie... lui dit l'officier,perdant son regard sur la ligne d'horizon avant de revenir à elle.Quelque chose vous chagrine-t-il...?

Sa médaille,au rythme de sa respiration,venait taper contre le bois avec un très léger bruit métalique.Si James avait su que c'était ce qui le rendait si heureux qui causait tant de peine à la jeune femme...

Annélie le regarda eut eut un petit sourire

je suis heureuse pour vous...mais je me demande ce qu'il veut en retour

Elle le regarda d'un air doux

je suis juste songeuse car il aurait du vous donné cet médaille lors d'une soirée...

la jeune femme regarda la medaille,Beckt voulait surement quelque chose,Annélie soupira puis souria a la suite

alors ca vous dit de feté ca?

James lui sourit avec un hochement de tête.Annélie était vraiment quelqun de fondamentalement gentil,et il appréciait beaucoup qu'elle se fasse du souçi pour lui,mais l'officier ne voulait pas non plus qu'elle se ronge les sangs à son sujet...

-Merçi de votre soutien,Annélie,il compte énormément pour moi.Mais ne crainiez rien,j'ai déjà donné au "vautour" ce qu'il attendait en échange de ce morceau de fer.Tortuga est désormais sous son contrôle...Une bonne chose pour les Caraïbes,même si la Compagnie des Indes en a été renforcée.Un mal pour un bien,je suppose...

Oh,le gradé n'allait pas commencer à s'en vouloir...! Pas tout de suite,du moins : sa bonne humeur était encore à son zénith,accrue par la pensée que la princesse ne lui en voulait pas,mais au contraire,se réjouissait de sa récompense.
La proposititon de la jeune femme accrut son sourire.

-En effet,une réception aurait été de rigueur...Mais je n'aime pas trop me mettre en scène en public.Sans compter qu'à force de devoir narrer la bataille,j'aurais été d'un assomant...! J'avais dans l'idée d'ouvrir quelques bonnes bouteilles avec mon équipage...Mais puisque nous partons,votre sourire me suffira amplement.

Comment cela ne pourrait-il être plus parfait ? Avec elle,sa meilleure amie,face à la mer...Cette étendue salée et sans limites dans laquelles ses yeux se plongèrent,sans pour autant que son sourire ne le quittât.

elle l'écouta

vous avez raison,on devrait ouvrir une bouteille

Annélie s,éloigna vers sa cabine,elle etait contente mais elle restait songeuse

Son sourire ne s'effaça pas tandis que la princesse montait l'escalier de la dunette mais pourtant,lorsqu'elle échappa à sa vue,l'Amiral ne la suivit pas.Après tout,il n'en avait pas reçu l'expresse autorisation et puis franchement,elle avait dit tout ce qu'elle voulait lui dire,non ?
James croisa les bras sur le bastinguage et soupira doucement : comme il était bien,là,sur l'eau...Où qu'il regardât,la mer à perte de vue,et bientôt pour de longues,très longues journées,le temps de rejoindre la ville asiatique de Singapour.L'aller et le retour dureraient bien six mois,peut-être même plus...Que de jours sans terre en vue,bercés par le roulis,secoués par les tempêtes,au goût de sel et d'embruns,caressés par la brise et illuminés par des aurore et des couchers de soleil ! Un voyage certes incertain,éventuellement dangereux,mais au combien magique pour l'officier,amoureux fou de l'océan.
Laissé à sa contemplation,quelqun viendrait probablement le faire revenir à la réalité,lui parler...Lord Beckett,lorsqu'il irait s'entretenir avec Annélie...La demoiselle,revenue sur ses pas....Ou un quelconque officier désireux de passer le temps en évitant l'isolement...La solitude,la vieille compagne de Norrington.Quant il la sentit passer ses bras frais autour de ses épaules,il sourit de nouveau au grand large,au silence et à l'absence de vie alentour.Et bientôt,les couleurs de la nuit teinteraient le ciel encore bleu de violet,de rose et d'or...

Après trois semaines de voyage, le temps se faisait long mais le jeu en valait la chandelle, ce n'était qu'une question de temps et caque jours Lord Beckett approchait du rêve de tout homme, la richesse infinie qui apporterai la gloire éternel et son nom gravé dans l'histoire.
Le soir une certaine lettre était ressortie, le Lord dans la cabine de l'Endeavour. Mais une étincelle brillait dans ses yeux lorsqu'il releva la tête, il appela son fidèle homme de main et lui chuchota des paroles inaudible de l'extêrieur. Mercer écouta patient puis sortit de la cabine en silence.
Disparaissant dans le noir, il apparu derrière l'amiral.

Lord Beckett veut vous voir tout de suite.

Il s'éclipsa, laissant Norrington en tête à tête avec la solitude qu'il allait devoir abandonner pour Beckett.
Seul à seul avec l'amiral, cela devait être d'une importance capitale au point que les murs ne point avoir d'oreille, mais Cutler ne s'en inquietait pas, un fantôme noir se chargerait de tout les fouineurs ou fouineuses...

James releva à peine le nez de sa rêverie lorsque la voix de cave de Mercer retentit dans son dos.D'autres auraient sursauté avant de se retourner vivement,glacés de surprise,mais l'Amiral avait...Comment dire...Cerné le mercenaire.Qui ne ferait rien contre lui sans que son patron ne lui en ait donné l'ordre express,et cela même s'il ne portait pas Norrington dans son coeur,même pire que cela.Comme l'anglais n'avait rien à se reprocher,du moins qui affecte la EITC directement,David Mercer ne représentait qu'un lointain collègue très peu affable,rien de plus.
Il dédia un profond soupir à l'horizon et,quittant à regret la part de bastinguage qui recevait ses coudes chaque soirs depuis leur départ,se dirigea à pas lents vers la cabine de Beckett.Inutile de se presser,si l'autre désirait le voir,il pouvait bien attendre une ou deux minutes.La simple pensée de faire patienter le Lord,voire de l'irriter de son absence tira un sourire à James.Le combat était inégal,ce n'était même pas histoire de gagner une bataille mais pas la guerre,ce qui aurait été impossible,mais simplement lui montrer qu'il n'était peut-être pas ce petit officier modèle et docile dont il arborait le masque si impeccable à longueur de journée en sa présence.
Mais le court trajet à effectuer avait déjà été parcouru,sans que le militaire eût pu le savourer pleinement,et l'idée de s'enfermer en compagnie du maître de la Compagnie des Indes pour une durée indéfinie,éventuellement pour une réunion privée durant une bonne partie de la nuit,sinon sa totalité n'était pas franchement des plus réjouissantes.Son sourire se masqua sous un flegme à toute épreuve,et ce fut prêt à tout voir,tout entendre et tout dire que Norrington frappa sans force ni conviction à la porte,avant de pénétrer dans la vaste cabine servant de bureau à l'état major parti de Port Royal il y avait de cela presque un mois.

-Que puis-je faire pour vous ce soir,Milord ? demanda-t-il sans même feindre la joie d'être là où il était,encore un peu ailleurs.

En silence,il demanda au ciel que cela se fasse vite,sans anicroche : l'ambiance de la pièce pesait déjà sur ses épaules comme une chappe de plomb déplaisante.La lettre posée nonchalamment sur la surface du bureau n'avait pas encore attiré son attention,et ne le ferait d'ailleurs peut-être pas : ce n'était pas les affaires de l'Amiral,après tout...

Beckett assit à son bureau lui fit signe de s'assoir, il prit le parchemin et le jeta sur le bureau sous le nez de l'Amiral, il se leva la mine indifférentee et alla se placer à côté de Norrington tous en désignant le le vieux papier et regardant James la mine lugubre.

Savez vous ce que c'est Amiral?
Connaissez vous par hasard la légende de la Cité d'Or perdue aux confins du nouveau monde? Personne n'a jamais percé ce secret, aujourd'hui encore on ignore si c'est sornette ou vérité.
Combien ont péri par l'obsession et la cupidité?
Quel homme quel qu'il soit peut défier le Seigneur de la trouver et la dévoiler à ce monde cruel?

Il parlait tel d'une prophétie, mais il stoppa dans son élan et reprit une voix calme en marchant ver la carte au mur. Il en admira les lignes et se tourna vers l'amiral tout en s'asseyant en douceur dans son luxueux fauteuil.

Nous allons la trouver Amiral, nous allons découvrir la ville de l'or.

Il versa le thé dans deux tasses et en déposa une devant l'Amiral.
Il regardait son officier dans le yeux, le regard haut tout en touillant.

Il y a une carte à Singapour, nous devons la trouver, c'est note seule piste pour le moment.
Une fois arrivés à destination , vous vous rendrez à la caserne pour mobiliser toutes les troupes et rechercher un maximum de renseignements concernant cette carte. L'échec vous est interdit.

Il but une gorgée et reposa la tasse et croisant les doigt il s'appuya confortablement sur le bureau.

Maintenant dites moi comment comptez vous vous y prendre?

L'Amiral ne put s'empêcher de sourire.Un vrai sourire,franc et authentique.Bien que James détestât les façons du Lord,cette manie de tuer les gens à la pelle,il admettait qu'il adorait lorsque son patron se donnait des airs théatraux.C'était vraiment incroyable,galvanisant,cet homme avant un indéniable pouvoir sur son auditoire et pour une fois Norrington marchait totalement dans son jeu.
Ce qui le mettait de si bonne humeur,ce n'était non pas la perspective d'une mission périlleuse,ou même l'idée de pouvoir terminer avec les poches pleines de pépites dorées,non,ce qui l'amusait,c'était que Beckett puisse ainsi craindre la fureur divine.

-Milord,vous allez sans doute me trouver cruel,mais...Savez-vous combien de personnes sont mortes en montant à la potence,hm ? Mille ? Deux mille ? Plus ? Et combien ont supplié le Ciel de leur venir en aide,vous ont maudit avant que la corde ne leur coupe le souffle ? Quasiment toutes.Et aucun miracle n'est jamais survenu,personne ne leur a jamais répondu,vous êtes toujours entier,sain et sauf.Sincèrement,si mes parents ne m'avaient pas envoyé à l'église tous les dimanches,vous auriez réussi à me convaincre que rien n'existe au dessus de nous,et que nous ne serons jamais châtiés de nos fautes.

Dommage pour la maître de la EITC,il y avait un conditionnel dans cette phrase,et le sous-entndu que la justice des Dieux lui tomberait dessus un jour ou l'autre.Mais il y avait ceux qui avaient le pouvoir,et ceux qui ne l'avaient pas.Les forts et les faibles,les battants et les perdants.Point.Le tout était de se situer dans la moyenne.Et puis franchement,si un Dieu avait réellement été à l'écoute de ses fidèles,aurait-il laissé Elizabeth partir avec un forgeron,brisant le coeur du britannique ? Cependant,l'idée de Destin ne rebutait pas l'officier.Dans son sourire,il lui disait aussi qu'il était confiant,qu'il ne fallait pas s'inquiéter avant que la situation ne se présente comme vraiment grave,et qu'il serait là,derrière lui.Ce qui n'était peut-être pas une bonne nouvelle : si le Lord fautait de trop,James réparerait,et lui volerait partiellement la vedette...
Le fameux sourire se masqua un peu sous un air sérieux que l'anglais avait du mal à tenir tant l'idée qu'il avait trouvée pour mener son travail à bien l'enchantait.

-Singapour doit bien connaître quelques archives,que ce soit dans les temples ou les comptoirs des divers Compagnie des Indes.Mes hommes seront envoyés pour y chercher le moindre détails relatifs à un site de fouilles ou à des hommes devenus subitement riches et instalés à Singapour.Qui sait,les familles les plus aisées de la ville se connaissent peut-être un ancêtre qui aurait découvert cette fameuse citée.A la moindre résistance,de la douceur : c'est bien pour ce genre de cas que nous employons des espionsnon ? Quant à moi,et bien...

Non,décidément,ne pas sourire içi était trop ardu ! Mais il fallait rester professionnel...Norrington fit tournoyer quelques instants sa petite cuillère d'argent dans le thé fumant,noyant son regard dans le lointain qu'offrait un fenêtre,un noir d'encre où se profilaient une ou deux étoiles disparates et ternes.

-...J'achèterai un gros sacs de friandises.

Dans le genre déclaration surprenante,il y avait de l'idée.Des bonbons ! Il n'y avait pas,l'Amiral était très friand de la méthode non-violente.Comment le Lord réagirait-il,lui qui adorait tant les bains de sang ?

-Un énorme,même.De ces petites pates de fruit colorées,vous savez ? Ou alors de ces petits biscuits que nous trempons dans notre thé,fit-il en posant les yeux sur une petite coupelle du même métal que les couverts,posée négligemment sur le bureau et garnie des fameux gâteaux couverts de sucre-glace.Je laisserai de côté mon uniforme de militaire si austère pour préférer une simple chemise,afin de me fondre dans la masse.Je me rendrai dans le quartier le plus pauvre,m'assiérai sur le pas d'une porte cochère...Je connais les enfants de ces faubourgs : craintifs tout d'abord,il suffit de montrer un peu de bonne volonté pour se faire accepter d'eux.Par la suite,quand je serai devenu l'un des leurs...Votre grand-mère ne vous a-t-elle jamais raconté d'histoires merveilleuses ou de légendes fantastiques avant d'aller dormir,Milord ?

Lors d'interrogatoires,les anciens se seraient fermés à coup sûr.Mais en devenant leur allié,leur ami,en se montrant attentionné à l'égard de leurs petits-enfants,ils s'ouvriraient,heureux de trouver un nouvel auditoire pour leurs fables.Et l'une d'entre elles parleraient sans doute d'une citée d'or...

Annélie voulait en savoir plus,elle sortit de sa cabine...mais pas vetu d'une robe...elle portait une long pantalon noir avec des bottes avec un long manteau rouge vin brodé or,elle portait une chemise blanche sous un corset doré et ses cheveux était libre dans son dos et elle avait une épée dans un fourreau et portait de long gant ainsi qu'un tricorne,les homme la regardant passer devant eux puis elle cogna...elle n'attendit pas la réponse de Becket puis entra

je veux en savoir plus sur cet carte

[ou c'est de la folie ou c'est du géni XDDDD]

QUe dire que dire sur la prestation de l'Amiral, Beckett resta silencieux un instant en le regardant, seule la pendule brisait le silence.
IL fixait l'amiral d'un regard glacial, il serra les dents avant de finir sa tasse.
Tout portait à croire que le Lord n'aprouvait pas ce plan.
Il ne dit point mot, ce ne fut qu'au bout de dix bonnes minutes qu'il se décida à parler.

Vous êtes conscient de ce que vous venez de dire Amiral. Vous vous engagez dans toutes ces actions, cela dit moi les bonbons ça n'a jamais été mon fort et je pense sincèrement que votre plan est.....original mais je ne pense pas qu'un officier portant le grade le plus élevé de toute la Compagnie perde son temps avec les petits bambins de Singapour. Vous ne pensez pas?

Beckett espèrait que son plan fonctionnerait, car ce qu'il oulait, c'était l'or et tous les moyens seraient bonn pour le récupérer, c'est vrai il allait faire appliquer ce plan. N'oublions pas non plus qu'il ne fit pas mention de sa chère grand-mère.

Très bien très bien, appliquez cela,en espèrant vous revoir en un seul morceau.

La porte claqua et un marin entra en fracas, haletant.

Monsieur nous arrivons à destination!

Lord Beckett regarda James en souriant et se leva, pressé de mettre le plan à execution.

Parfait! Amiral allez vous changer et rendez vous sur le pont supérieur dans 5 minutes.

La Princesse entra à son tour, habillée de façon stylée, elle voulait elle aussi faurrer son nez dans le coup, mais voilà l'heure n'était plus à la discussion mais à l'action.

"Je veux en savoir plus sur cette carte"

Plus tard Mademoiselle, nous arrivons à Singapour, l'heure est venue pour une démonstration de force.

Il se coiffa de son tricorne et se rendit sur le pont,là sur ordre les soldats s'alignèrent tous armés, prêt à investir la cité, Cutler marcha le long de la première ligne et regarda la cité embrumée dans la nuit de part et d'autre.
Les mains dans le dos, il attendait l'Amiral Norrington.

Elle lui lanca un regard noir et sortit a leur suite,la jeune femme regarda Norrington et Becket puis soupira,la jeune femme semblait assez calme...au moins elle savait se battre ce qui était assez important ici

Hj: Rien que pour la tête que vous avez faite,je dirais proposition 2 Razz

ça va régler le problème du monstre,vous verrez Wink

Ce qu'il y avait de bien avec le fait d'avoir rapporté sur un plateau d'argent,pour ainsi dire,le coeur de Davy Jones et par la même occasion la maîtrise des mers et du Hollandais Volant à Lord Beckett,c'était que ce dernier,même s'il avait quelques réserves vis-à-vis de vos projets,finissait par vous laisser agir sans poser plus de questions.Mais il avait raison sur un point,le choix de l'Amiral était tout à fait hors normes.Pourtant,leur quête n'était pas elle-même capable d'être qualifiée de folle ? Son instigateur lui-même songeait à ces explorateurs pris pour des illuminés et perdus au fin fond d'une forêt vierge inextricable,atteints de fièvres rares et pourchassés par des légendes fantomatiques...
Mais James ne songeait absolument pas à ça,trop heureux d'avoir obtenu l'avantage dans cette prise de position,ainsi que le feu vert pour se lancer dans les ruelles sombres de la ville asiatique.La confiance ne s'achetait qu'au mérite,et il était un homme plein de resources,ce qui n'avait visiblement pas échapper à son employeur.

-A vos ordres,Milord.Je ne serais pas long,répondit-il en se levant prestement,non sans pour autant abandonner sa bonne humeur décuplée par sa petite victoire.

En passant,Norrington adressa un discret sourire à Annélie...Mais encore une fois,ils n'avaient pas le temps de se voir plus que cela.Le travail avant tout ! Quand tout serait fini,les instants où se retrouver seul à seul pour discuter de tout et de rien ne seraient plus prohibés.
L'Amiral changea de tenue avec rapidité,sa cabine étant tirée à quatre épingles et chaque chose rangée méticuleusement à sa place.Une chemise de lin plutôt qu'en soie,tissu trop précieux,fermée à la va-vite par des lacets,un pantalon noir,sa paire de bottes.Quant à sa perruque,elle rejoignit son présentoir de bois,bien sagement,laissant les cheveux bruns qu'elle emprisonnait libres comme l'air.Même en civil,il gardait...Comment dire...Un certain standing très appréciable,de par son port droit et son allure militaire.Les habitudes étaient difficiles à perdre,c'était bien connu...Mais pour une fois,personne ne lui en tiendrit rigueur.
James déboucha de la dunette en lissant les plis de sa manche,mais eut un léger mouvement de recul en voyant leurs troupes ainsi au garde à vous.Que penseraient-ils en le voyant au naturel,sans uniforme qui affirmait sa position d'officier ? Se sentiraient-ils trahis ? Laissés sciemment sur le côté ? Mais ses premiers pas sur le pont lui otèrent toute crainte : un très discret salut,un léger sourire de la part de quelques uns de ses hommes lui montra qu'en toutes cirscontances,il pouvait compter sur eux.Le britannique avança donc vers Lord Beckett en toute quiétude,comme si leur tâche en cette ville lointaine était des plus banales.En passant,il glissa quelques instructions à VanBuren,son second,la partie de son plan les concernant lui et le détachement attribué à l'Amiral.L'autre hocha la tête,avant de lui sourire,à l'image d'un "bonne chance" silencieux.
L'anglais se posta aux côtés de son patron,souriant toujours,le vent frais de la mer glissant sur sa peau en une fraîche caresse.D'un geste absent mais nom moins distingué,il passa sa main dans ses cheveux,comme si ces derniers,sous l'action de la bise,avaient pu lui voiler les yeux.

-Je suis prêt,monsieur.Mes hommes savent quoi faire,il en va de même pour moi.

Beckett semblait hypnotisé par la vision des quais noyés de brouillard,et Norrington en profita pour voir où était la princesse.Cette dernière semblait très concentrée,et certainement contrariée.Tout le problème était de savoir pourquoi,mais un simple froncement de sourcils aurait fortement déplu au Lord.La mission,encore et toujours la mission.Elle passait avant tout et soudain,à cette pensée,l'Amiral se sentit étrange : combien de soldats perdraient la vie,en tant que "dommages collatéraux" dans cette citée inhospitalière,tout au long de cette aventure menant à l'Or,au nom de cette cause qui,comme l'avait laisser entendre le patron de la EITC,avait peut-être tout de l'irréalisable chimère ?

[Je continue à Singapour Exclamation

]

» En route pour les Caraibes